L’Iran admet la perte de l’Uranium mais pas les « médias »

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On se souvient que les médias de gauche s’étaient empressés de dénigrer l’action d’Israël et des États-Unis en Iran lors de l’attaque des centrales nucléaires, pour souligner – de manière contradictoire d’ailleurs – l’incompétence des dirigeants respectifs qu’ils aiment bien brocarder du haut de leur haine.
Il se trouve que cette presse, par antisémitisme et par anti-Trumpisme , s’était une fois de plus fourvoyée comme à son habitude. Il ne faut pas s’attendre à ce qu’elle reconnaisse ses erreurs, car la très haute opinion qu’elle a d’elle-même rend la chose impossible. D’autant que dans le même temps elle qui nous décrit dans le détail un génocide imaginaire et une famine alimentée de milliers de camions d’aides humanitaires .
De la même manière, les idiots inutiles ont réitéré leur médiocre analyse en parlant d’échec de l’attaque d’Israël contre les dirigeants du Hamas au Qatar.
Pourtant la colère du Qatar – à postériori – devrait confirmer à elle seule la réussite de l’opération, puisqu’elle jette la suspicion de traitrise de ce dernier envers le Hamas et les Palestiniens, d’où la nécessité de se dédouaner avec une grande colère feinte.
Quant au fait que le Hamas lui-même n’ait pas reconnu la mort de ses dirigeants, rien de plus normal, puisqu’il a mis 5 mois à reconnaître la mort de Def puis de Sinwar. Gageons que cette non-reconnaissance, de  décès, permet des transferts de fonds de banque à banque, avant la déclaration officielle du décès de chacun des propriétaires de comptes bancaires à plusieurs millions de dollars.
Après la mort de Ismaël Haniyeh, ses enfants s’étaient rendus en Turquie pour récupérer les sommes entreposées par leur père dans des banques turques – plus sures que les banques suisses – et se sont aperçus que M. Erdogan avait mis la main sur le magot. Il y a des manières de faire entre truands qui justifient bien que l’on ne se précipite pas à déclarer de suite la mort de détenteurs de pactoles mal acquis, et de prendre son temps pour assurer la suite.

L’Iran affirme que la matière nucléaire enrichie est « sous les décombres » depuis la guerre avec Israël.

Avant la guerre, l’Iran disposait d’un stock estimé à 400 kilos d’uranium hautement enrichi, dont le sort demeure inconnu depuis les frappes.

Le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghtchi, a déclaré, jeudi 11 septembre, que « l’ensemble » de la matière nucléaire enrichie demeure « sous les décombres » des installations endommagées par les bombardements lors de la guerre avec Israël en juin.

« L’ensemble de notre matière est (…) sous les décombres des installations bombardées », a affirmé Abbas Araghtchi dans une interview télévisée, ajoutant que l’Organisation iranienne de l’énergie atomique évaluait l’état et l’accessibilité de cette matière afin de soumettre un rapport sur la situation au Conseil suprême de la sécurité nationale de l’Iran.

Ces propos interviennent deux jours après la signature au Caire d’un accord avec le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, établissant un nouveau cadre de coopération.

Dans son entretien, Abbas Araghtchi a insisté sur le fait que ce cadre de coopération prévoyait l’accès des inspecteurs de l’AIEA uniquement après approbation du Conseil suprême de sécurité nationale.

Coopération suspendue

L’Iran avait suspendu, en juillet, sa coopération avec le gendarme onusien du nucléaire, après le lancement par Israël d’une attaque sans précédent contre ses installations nucléaires et militaires, ainsi que des zones résidentielles. Téhéran avait notamment reproché à l’AIEA de ne pas avoir condamné de manière adéquate les frappes israéliennes.

Lors d’une conférence de presse conjointe, mercredi, en Egypte, le ministre des affaires étrangères iranien a assuré que l’accord sur le nouveau cadre était « pleinement conforme » aux lois iraniennes. Il a, par ailleurs, précisé que l’accord distinguait entre les installations nucléaires endommagées pendant la guerre et d’autres sites, comme le réacteur de Bouchehr dans le sud du pays, qui n’ont pas été touchés.

L’accès aux installations intactes sera « examiné au cas par cas par le Conseil suprême de la sécurité nationale », a-t-il dit. Il a ajouté que la situation des sites bombardés était plus « complexe ». « Pour l’instant, aucune action n’est entreprise tant que l’Iran n’a pas pris les mesures nécessaires liées à des considérations environnementales et de sûreté », a-t-il noté à propos des sites visés.

Affirmations de Donald Trump

Lors d’un entretien, fin juin, à la chaîne américaine CBS, Rafael Grossi avait reconnu ignorer où pourrait se trouver la matière hautement enrichie, soulignant que l’Iran disposait des capacités techniques pour recommencer à enrichir de l’uranium d’ici à « quelques mois ».

Le président américain, Donald Trump, avait néanmoins affirmé que le programme nucléaire iranien avait été retardé de « plusieurs décennies » après les bombardements.

Avant la guerre, l’Iran disposait d’un stock estimé à 400 kilos d’uranium hautement enrichi (à 60 %) dont le sort demeure inconnu depuis les frappes.

Le dossier du nucléaire iranien empoisonne de longue date les relations de l’Iran avec les Occidentaux. Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l’Iran, soupçonnent le pouvoir iranien de vouloir se doter de la bombe atomique. L’Iran dément vigoureusement avoir de telles ambitions militaires, mais insiste sur son droit au nucléaire pour des besoins civils.

En août, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont engagé des démarches pour réimposer des sanctions de l’ONU, après des semaines de mises en garde, invoquant les violations persistantes par l’Iran de ses engagements dans l’accord nucléaire de 2015.

Abbas Araghtchi a averti que « si la question de l’activation du mécanisme de snapback [la réimposition des sanctions prévue par l’accord de 2015] aboutit au Conseil de sécurité malgré toutes les contestations, de notre point de vue, cet accord ne sera plus valide »

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