L’invasion de la ville de Gaza a commencé
L’armée israélienne a franchi une étape décisive dans son opération militaire en lançant les premières phases de l’invasion de la ville de Gaza. Mercredi, le porte-parole de Tsahal, le général de brigade Effie Defrin, a confirmé que les forces israéliennes contrôlaient déjà les abords de la ville, marquant une avancée stratégique vers les derniers bastions du Hamas.
Une mobilisation accrue
Dans le cadre de cette intensification, environ 60 000 convocations militaires doivent être envoyées cette semaine, et 20 000 supplémentaires suivront d’ici la fin du mois. Cette mobilisation illustre la volonté du gouvernement israélien de maintenir une pression constante sur le Hamas. Defrin a souligné que l’armée travaillait également à la mise en place de zones sécurisées destinées à permettre l’évacuation des civils gazaouis et à faciliter la distribution de soins et d’aide humanitaire.
Un incident à Khan Younis
Le porte-parole a par ailleurs mentionné une attaque déjouée à Khan Younis : plus de quinze combattants ont tenté de prendre d’assaut un poste militaire israélien. L’assaut a été repoussé, mais trois soldats ont été blessés, dont un grièvement, appartenant au 90e bataillon de la brigade Kfir. Ce dernier a été transféré vers un hôpital, tandis que deux autres militaires n’ont été que légèrement atteints.
La stratégie gouvernementale
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou et le ministre de la Défense Israël Katz doivent approuver un plan détaillé de conquête de la ville de Gaza. Netanyahou a ordonné d’accélérer les opérations et de réduire le délai nécessaire pour reprendre les zones encore contrôlées par le Hamas. L’objectif affiché reste clair : mettre fin à l’emprise militaire de l’organisation islamiste sur Gaza et obtenir la libération des otages israéliens.
Les négociations autour des otages
Parallèlement aux actions militaires, des négociations sont toujours en cours, soutenues par l’Égypte et le Qatar. Une proposition du Hamas prévoit la libération de dix otages vivants en échange d’un cessez-le-feu temporaire de soixante jours. Les responsables israéliens maintiennent une certaine ambiguïté : tout en réaffirmant leur exigence d’un accord pour la libération de l’ensemble des otages, ils n’ont pas rejeté formellement cette offre partielle.
Selon des sources diplomatiques citées par le Jerusalem Post, la proposition actuelle est proche de celle déjà discutée avec Israël il y a plusieurs semaines. Les divergences encore existantes pourraient, d’après ces médiateurs, être résolues dans un délai relativement court. Certains analystes estiment qu’Israël attend de voir si l’offensive militaire en cours renforcera sa position dans les pourparlers.
L’implication américaine
L’envoyé spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a déclaré à Fox News que la proposition actuelle du Hamas était déjà sur la table il y a trois semaines. Selon lui, l’intervention du président Trump a permis de débloquer les discussions. Il a insisté sur la nécessité de ramener rapidement les otages auprès de leurs familles et de mettre fin à ce conflit. Witkoff a affirmé que Washington soutenait un cessez-le-feu immédiat et la reconstruction de Gaza dans un cadre pacifié.
Contacts diplomatiques avec le Qatar
En parallèle, le ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, a rencontré récemment des responsables qataris en France. Cette rencontre est considérée comme la première entre un haut représentant israélien et des interlocuteurs de Doha depuis la dernière réponse officielle du Hamas. Elle s’inscrit dans une série de tractations visant à trouver une issue diplomatique à la crise, tout en maintenant la pression militaire sur le terrain.
Jforum.fr
Similaire
La rédaction de JForum, retirera d’office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.
La source de cet article se trouve sur ce site