L’interdiction de Rima Hassan : une décision souveraine d’Israël
L’expulsion de Rima Hassan d’Israël a suscité un véritable tollé parmi ses soutiens, notamment au sein de La France insoumise. L’eurodéputée, qui comptait visiter la Cisjordanie dans le cadre d’une mission parlementaire, a vu son entrée refusée à l’aéroport Ben-Gourion de Tel Aviv. Immédiatement, elle a dénoncé cette décision sur les réseaux sociaux, la qualifiant d’attaque contre les institutions européennes. Jean-Luc Mélenchon, chef de file de LFI, a amplifié la controverse en appelant à la solidarité nationale en faveur de l’élue.
Cependant, cette interdiction n’est pas surprenante au vu du passé militant de Rima Hassan. Engagée dans une campagne active de boycott d’Israël, elle s’est illustrée par des appels à mettre à l’index des entreprises et médias jugés trop favorables à l’État hébreu. Son soutien affiché au mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) et ses attaques contre des marques comme Starbucks, accusées de collusion avec Israël, l’ont placée au premier plan de la militance anti-israélienne en Europe.
Face à cette posture radicale, le gouvernement israélien a réagi avec fermeté. Amichai Shikli, ministre de la Diaspora et de la Lutte contre l’antisémitisme, a justifié cette mesure en rappelant que l’État d’Israël n’est pas tenu d’accueillir des représentants politiques œuvrant contre sa légitimité. Selon lui, Rima Hassan s’inscrit dans une logique hostile qui justifie pleinement cette interdiction.
Outre ses positions sur le boycott, la députée LFI est également accusée de sympathies discutables avec des figures extrémistes. Elle a publiquement réclamé la libération de Georges Ibrahim Abdallah, terroriste libanais emprisonné en France, et a participé à des rassemblements en hommage à des responsables du Hamas. Ses déclarations polémiques sur les attaques du 7 octobre 2024 et sa minimisation des actes terroristes du Hamas lui ont déjà valu des poursuites judiciaires pour « apologie du terrorisme ».
Dans ce contexte, la décision israélienne de refuser l’entrée à Rima Hassan ne relève pas d’une attaque contre l’Union européenne, mais plutôt d’une affirmation de souveraineté. Aucun État n’est tenu d’accueillir sur son sol des individus appelant à son boycott et soutenant des mouvements hostiles. Ce choix traduit une volonté claire d’Israël de ne pas laisser place à des figures publiques promouvant son isolement diplomatique et économique.
Ainsi, loin d’être une mesure arbitraire, ce refus s’inscrit dans une logique cohérente de défense nationale. En maintenant une politique stricte vis-à-vis des activistes anti-israéliens, Israël rappelle qu’il demeure maître de ses frontières et qu’il ne se laissera pas intimider par des pressions extérieures.
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Voila une fermeté qui devrait nous inspirer , nous Français. Rima Hassan veut atterrir dans un pays dont elle souhaite la disparition et ce pays est censé l’accueillir ! Ces gens se croient tout permis.