Selon le rapport économique et financier accompagnant le projet de loi de finances (PLF) pour 2025, le Maroc prévoit une augmentation des nouveaux investissements directs étrangers (IDE) dans les secteurs de l’automobile et de l’hydrogène vert.
Ce rapport, publié sur le site du ministère de l’Economie et des Finances, rappelle la décision de l’entreprise high-tech chinoise Gotion d’implanter une usine de batteries pour véhicules électriques au Maroc avec un investissement de 6,4 milliards de dollars, comme annoncé par l’entreprise en juin dernier.
Il note également que de nombreux projets ont été annoncés pour la production d’hydrogène vert au Maroc, notamment après le lancement de l’initiative L’Offre Maroc, un programme de développement de ce secteur qui prévoit la production de plus de 3 millions de tonnes d’hydrogène vert.
Le document indique que, selon les données du Bureau de Change, le flux net des IDE au Maroc a baissé de 52 % à 11,1 milliards de dirhams en 2023 en raison d’une baisse de 14 % des recettes à 34,6 milliards de dirhams et d’une hausse de 35,8 % des dépenses à 23,5 milliards de dirhams.
Les données montrent également que la France reste le premier pays investisseur au Maroc, avec 33 % du total des investissements étrangers en 2023, suivie des Émirats arabes unis (10 %), de la Grande-Bretagne (8 %) et de l’Espagne (7 %).
En termes de secteurs, l’industrie et l’immobilier sont les domaines les plus attractifs au Maroc en 2023, avec des parts respectives de 38 % et 22 % du total des IDE reçus, devant le transport (7 %), l’énergie et les mines (6,4 %) et le tourisme (6,3 %).
Pour 2024, les entrées nettes d’IDE ont atteint 15,2 milliards de dirhams au cours des huit premiers mois de l’année, soit une hausse de 55,1 % par rapport à la même période de l’année précédente. Cette croissance est attribuée à une augmentation de 13,9 % des recettes à 25,4 milliards de dirhams et à une diminution de 18,6 % des dépenses à 10,1 milliards de dirhams.
D’autre part, ce rapport montre également un renforcement de la part des produits manufacturés de technologie moyenne à 43,5 % sur la période 2014-2023, contre 28,6 % entre 2007 et 2013. Cette augmentation est due à la hausse des exportations de véhicules et d’appareils ménagers.
En revanche, la part des produits de faible technologie a diminué, passant de 22,2 % en moyenne entre 2007 et 2013 à 16,5 % au cours de la deuxième période, souligne le rapport. La part des exportations de produits manufacturés issus de ressources naturelles a également diminué, passant de 26,9 % entre 2007 et 2013 à 16,7 % au cours de la période 2014-2023.
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