L’histoire qui bouleverse Tibériade : pourquoi le rav Dov Kook a-t-il interrompu les danses de Sim’hath Tora ?

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La ville de Tibériade peine encore à digérer la disparition soudaine, le matin de Sim’hath Tora, du rav Mordekhaï Yossef HaCohen zatsal, Roch Kollel sur le tombeau de Rabbi Akiva.
Mais ce qui secoue profondément la population, c’est un événement extraordinaire qui s’est produit au même moment, dans la maison du rav Dov Kook : quelques instants avant que la triste nouvelle ne soit connue, il a interrompu la prière et demandé à l’assemblée de réciter le psaume que l’on dit lors des funérailles. Voici le récit complet.

Be’hadré ‘Harédim

Un décès soudain le matin de la fête

Les habitants de Tibériade Illit ont appris, le matin de Sim’hath Tora, la disparition soudaine de leur maître spirituel, le rav Mordekhaï Yossef HaCohen, qui s’est effondré à son domicile à l’aube.
Transporté d’urgence à l’hôpital Poria, il y a rendu son âme pure à son Créateur.

Le rav HaCohen zatsal était une figure respectée et aimée de toutes les communautés de la ville — ‘hassidim, lituaniens, séfarades et l’ensemble du peuple d’Israël.
Ses proches et ses élèves témoignent d’un homme de Tora et de modestie, qui savait unir toutes les tendances avec une simplicité et une douceur remarquables.

Un événement mystique chez le tsadik de la ville

Au même moment où se déroulait le drame à l’hôpital, un fait stupéfiant s’est produit dans la maison d’étude du rav Dov Kook, située dans le quartier de Kiryat Shmouel, un peu à l’écart du centre.

Des proches du rav racontent que, en plein milieu des danses de Sim’hath Tora, le rav Dov Kook s’est soudain retiré dans sa chambre attenante.
Là, il a répété à plusieurs reprises une phrase bouleversante :

“J’ai essayé, mais je n’ai pas réussi… J’ai essayé, mais je n’ai pas réussi.”

Environ vingt minutes plus tard, il est ressorti de sa chambre, est revenu dans la salle d’étude, a arrêté la prière et les danses, et a demandé à l’assemblée de réciter avec lui, à l’endroit et à l’envers, le psaume “Viyhi No’am” — psaume que l’on a coutume de dire aux funérailles et dans les cimetières.

Peu de temps après, la nouvelle du décès du rav Mordekhaï Yossef HaCohen zatsal est parvenue à la ville.

Un lien d’amitié et de respect de plusieurs décennies

Le geste du rav Dov Kook s’explique à la lumière de l’amitié exceptionnelle et de l’amour spirituel profond qui unissaient les deux tsadikim depuis des dizaines d’années.
Le rav Kook éprouvait une admiration sans bornes pour le rav HaCohen zatsal et pour tout ce qu’il avait accompli au service de la collectivité.

Il y a à peine six mois, alors que le rav HaCohen était affaibli, le rav Dov Kook s’était rendu personnellement chez lui pour une visite de soutien.

Un épisode révélateur d’un respect réciproque

Un épisode marquant illustre cette relation unique : lors d’une réunion de rabbanim qui s’était tenue au domicile du rav Kook, le rav Mordekhaï HaCohen zatsal avait récité sur lui la bénédiction “Baroukh ché’halak mé’ho’hmato leyéra’av”
(“Béni soit Celui qui a partagé de Sa sagesse à ceux qui Le craignent”), bénédiction que l’on prononce en présence d’un grand sage d’Israël.

Dans la vidéo de cette rencontre, on voit clairement le rav Dov Kook bouleversé, tremblant d’humilité devant ce geste, incapable de contenir son émotion face à un tel témoignage de respect d’un maître aussi éminent.

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