Nouvelle étude: l’heure du petit-déjeuner affecte directement l’espérance de vie
Une nouvelle étude suggère que prendre son petit-déjeuner plus tôt pourrait prolonger l’espérance de vie. Les résultats montrent qu’avec l’âge, les gens ont tendance à prendre leur petit-déjeuner et leur dîner plus tard.
Une nouvelle étude suggère que prendre son petit-déjeuner plus tôt pourrait prolonger l’espérance de vie. L’étude, qui s’est étendue sur plusieurs décennies et a suivi près de 3 000 adultes pendant près de trois décennies, a révélé que ce n’est pas seulement le contenu de l’assiette qui compte, mais aussi l’heure à laquelle on mange, l’heure du petit-déjeuner pouvant être un signe précoce de problèmes de santé.
Une équipe internationale dirigée par le Dr Dashti du Massachusetts General Hospital et de la Harvard Medical School a analysé les heures de repas, les problèmes de santé, les données génétiques et les taux de mortalité de personnes âgées de 42 à 94 ans, à partir de données de l’Université de Manchester. Les résultats ont montré qu’avec l’âge, les gens ont tendance à prendre leur petit-déjeuner et leur dîner plus tard, ce qui réduit la fenêtre horaire quotidienne pendant laquelle ils mangent.
Les chercheurs ont constaté que ces changements découlent, entre autres, de troubles du sommeil, de dépression, de problèmes dentaires, de difficultés à préparer les repas et de changements de mode de vie tels que la retraite, la vie en solo ou l’entrée en maison de retraite. Par exemple, la dépression et la fatigue peuvent réduire l’appétit ou retarder la routine matinale, tandis que les problèmes dentaires rendent la mastication difficile et peuvent retarder le premier repas de la journée.
En moyenne, chaque décennie de vieillissement se traduisait par un retard de huit minutes pour le petit-déjeuner et de quatre minutes pour le dîner. Sur 22 ans de suivi, 2 361 décès sont survenus parmi les participants. Les chercheurs ont constaté que chaque heure supplémentaire de retard pour le petit-déjeuner était associée à un risque accru de décès. Les adultes qui prenaient leurs repas tôt avaient tendance à vivre plus longtemps, avec un taux de survie à 10 ans de 89,5 %, contre 86,7 % pour ceux qui prenaient leurs repas plus tard.
Les résultats ont également mis en évidence un lien entre les maladies physiques et mentales telles que la dépression, l’anxiété, la fatigue, les problèmes dentaires et les fringales nocturnes. En conclusion, les chercheurs ont indiqué qu’une alimentation régulière pouvait aider l’organisme à maintenir un équilibre interne sain, contribuant ainsi à la longévité.
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