Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a appelé lundi ses partenaires de l’Union Européenne à se joindre à son pays et à la République d’Irlande pour prononcer la suspension de l’accord d’association UE-Israël, qui accorde une série d’avantages économiques à l’État génocidaire du peuple palestinien.
L’Union Européenne est légalement fondée à adopter une telle sanction, et elle en a même l’obligation, puisque l’accord prévoit, dans son article 2, qu’il est subordonné au respect des droits humains.
Ce qui n’est évidemment pas le cas.
La France, membre censément important de l’Union Européenne et « berceau des droits de l’homme » nous serinent ses dirigeants, continue pour sa part de soutenir les criminels au pouvoir à Tel Aviv.
On pourrait cependant également ajouter que Madrid n’est nullement obligé d’attendre une hypothétique unanimité des 27 membres de l’UE pour prendre la mesure elle-même.
CAPJPO-EuroPalestine
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