
À Exeter, au Royaume-Uni, un couple s’est retrouvé dans la tourmente après avoir monté une cabane dans son jardin. Leur voisin a adressé une lettre à la municipalité, dénonçant une construction illégale.
Les relations entre voisins étaient jusqu’ici cordiales à Exeter, au Royaume-Uni. Depuis maintenant dix-huit mois, Andrew et Julie Causley sont au cœur d’un conflit qui les oppose au conseil municipal.
La cause de cette querelle n’est autre qu’un cabanon que le couple de Britanniques a monté dans son jardin, rapporte le Daily Mail. L’installation de cette bâtisse n’a pas été du goût de leur voisin, Stephen Warwick. Ce dernier s’est empressé de dénoncer le couple à la mairie, les accusant d’avoir construit le cabanon sans autorisation.
De quoi surprendre Andrew et Julie Causley, qui assurent pourtant avoir jusque-là toujours entretenu de bonnes relations avec leur voisin. «Nous n’avons jamais eu un mot de travers l’un envers l’autre en trente ans», a confié le quinquagénaire à nos confrères du quotidien britannique.
Stephen Warwick est même venu rendre visite au couple pour leur assurer qu’en tant qu’ancien conseiller municipal, il ne trouvait rien à redire sur l’installation de cette cabane, mais que d’autres voisins pourraient se plaindre. «Puis il a écrit au conseil municipal pour nous dénoncer», se désole Andrew Causley.
Une mise en demeure
C’est donc avec stupeur que le couple a reçu une mise en demeure de la mairie, le sommant de démonter le cabanon. «Le conseil municipal estime que l’abri gâche le paysage, mais il est seulement visible depuis la maison du voisin», indique Andrew Causley.
Le quinquagénaire est persuadé que son voisin a fait usage de son statut d’ancien conseiller municipal pour influencer le dossier. Une opinion partagée par d’autres membres du voisinage. «C’est typique de l’administration travailliste qui est au pouvoir», a confié un voisin au média britannique, soulignant que Stephen Warwick est lui-même un ancien conseiller municipal travailliste.
Pour l’heure, ce bras de fer a couté environ l’équivalent de 3.500 euros à Andrew et Julie Causley. Tous deux comptent bien batailler pour obtenir raison et assurent qu’ils sont prêts à traîner l’affaire en justice si nécessaire.

