Les pays d’Europe qui cherchent à nuire à Israël reçoivent une dure nouvelle : les attend un effondrement économique

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Les pays d’Europe qui cherchent à nuire à Israël reçoivent une dure nouvelle : effondrement économique | Shlomo Maoz – Ma’ariv

Derrière les appels de la France à l’arrêt de la guerre à Gaza, la vente d’actions israéliennes par le fonds souverain norvégien et l’embargo britannique sur les armes se cachent – quelle surprise – des intérêts économiques et politiques internes.

Les pays européens qui veulent affaiblir Israël s’effondrent eux-mêmes et voient leur statut se dégrader.

La France en crise

L’imposition de droits de douane par le président américain Donald Trump, y compris sur la France, a conduit à des stocks invendus de vin (alors que la consommation baisse aussi en France), de fromages destinés au marché américain et de véhicules dont la demande est en chute libre. La consommation mondiale de vin est au plus bas depuis 1961.

Le Premier ministre François Bayrou cherche la semaine prochaine un vote de confiance pour son gouvernement minoritaire, alors que la situation économique et commerciale du pays s’aggrave. La France (66,6 millions d’habitants, dont une partie dans ses territoires d’outre-mer) traîne un déficit budgétaire de 5,8 % du PIB et une dette publique de 114 % du PIB, bien au-dessus de la moyenne de la zone euro (88 %).

La croissance n’a été que de 1,1 % en 2023-2024 et devrait tomber à 0,6 % en 2025. Les tensions sociales montent : une grève des contrôleurs aériens doit avoir lieu le 18 septembre, et le gouvernement envisage d’abolir deux jours fériés pour réduire le déficit, ce qui pourrait provoquer de nouvelles émeutes.

La Norvège hypocrite

Le fonds souverain norvégien (1 900 milliards $ d’actifs) a annoncé le retrait de ses investissements en Israël et dans Caterpillar (2,4 milliards $) en raison de la guerre à Gaza. Les États-Unis, furieux, ont averti Oslo de représailles commerciales.

Sous couvert d’éthique, la Norvège profite en réalité des plus-values réalisées sur les actions israéliennes, qu’elle n’a vendues qu’après leur forte hausse. Le fonds, qui détient 1,5 % des actions cotées dans le monde, est accusé par Washington d’agir comme le bras du gouvernement norvégien. Shlomo Maoz rappelle aussi l’hypocrisie de la Norvège, qui refuse d’adhérer à l’UE pour continuer sa chasse annuelle à la baleine (environ 540 prises par an).

La Grande-Bretagne en difficulté

Le Royaume-Uni, lui aussi en crise, a annoncé un embargo sur l’exportation d’armes vers Israël. Mais sa situation est dramatique : la dette explose, l’inflation atteint 4 %, et le taux d’intérêt sur ses obligations à 10 ans culmine à 4,75 %, un record depuis 1998, plus élevé qu’en Israël (4,17 %) malgré les dépenses de guerre.

La Bourse britannique souffre, les banques s’effondrent après la proposition d’une taxe spéciale sur leurs bénéfices. Certains craignent même une demande d’aide au FMI, comme un pays en développement.

Conclusion

Plus le temps passe depuis la Shoah, plus l’Europe se permet de critiquer Israël. Pourtant, son importance internationale décline. L’avenir se trouve ailleurs :

  • en Europe de l’Est (Pologne, Hongrie, Roumanie, Tchéquie, Slovaquie, et même l’Allemagne avec prudence),

  • en Asie (Inde, Chine, Japon, Corée du Sud),

  • et au Moyen-Orient (Émirats et monarchies du Golfe).

Israël doit préserver à tout prix son alliance stratégique avec les États-Unis, quelles que soient les tensions avec les démocrates. Pendant ce temps, l’Europe s’enfonce – et Israël n’a pas à verser de larmes.

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