La France, célèbre pour ses marchés de Noël ainsi que ses stations de ski, dégringole à la huitième place alors qu’elle occupait le quatrième rang avant la guerre

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La saison touristique hivernale approche et, malgré l’augmentation des prix des vols, de nombreux Israéliens prévoient de passer leurs vacances à l’étranger avec un nombre record de départs. Cette année, la liste des destinations favorites révèle un bouleversement significatif par rapport aux années précédentes, reflet direct de l’impact de la guerre et de l’opinion publique mondiale sur Israël.
Selon l’indice Passport Card, la Thaïlande arrive en tête cette année, alors qu’elle occupait la deuxième place avant la guerre. Les Émirats arabes unis, qui dominaient le classement avant le conflit, ont chuté à la cinquième position. La donnée la plus révélatrice concerne l’ascension spectaculaire des pays considérés comme favorables aux Israéliens.
La Hongrie grimpe de la sixième à la deuxième place, portée par la ligne clairement pro-israélienne du Premier ministre Viktor Orbán durant la guerre. Ce dernier a notamment déclaré qu’il n’appliquerait pas le mandat d’arrêt international de la Cour pénale internationale contre Benjamin Netanyahou et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, et a même reçu Netanyahou à Budapest l’année dernière.
Les États-Unis bondissent de la huitième à la troisième place, tandis que la République tchèque occupe le quatrième rang. Ces deux pays ont soutenu Israël tout au long de la guerre et ont voté en sa faveur à plusieurs reprises à l’ONU.
La tendance la plus marquante reste l’effondrement des grandes nations européennes dans le classement. La France, célèbre pour ses marchés de Noël à Paris et Strasbourg notamment, ainsi que ses stations de ski, dégringole à la huitième place, qu’elle occupait le quatrième rang avant la guerre. Le Royaume-Uni se retrouve complètement hors du top 10.
Plus surprenant encore, l’Allemagne, réputée pour ses marchés de Noël féeriques, disparaît également de la liste. L’Espagne, qui fermait le classement avant la guerre, n’y figure plus non plus, conséquence des déclarations anti-israéliennes virulentes de responsables politiques espagnols, dont le Premier ministre Pedro Sánchez.
L’Italie maintient une position relativement stable (sixième contre cinquième), malgré plusieurs incidents d’hostilité envers des touristes israéliens. L’Autriche conserve la septième place grâce à ses stations de ski alpines. L’Argentine et la Grèce, dirigées par des leaders favorables à Israël, complètent le top 10.
Cette reconfiguration des destinations touristiques illustre comment les considérations géopolitiques et sécuritaires influencent désormais massivement les choix de voyage des Israéliens.
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