Les otages vivants sont déjà rassemblés à Gaza

Dans les coulisses d’un accord en cours, le Hamas affirme avoir terminé l’identification des otages israéliens encore en vie à Gaza, et les avoir transférés vers trois points de rencontre pour leur remise imminente à Israël. Cette étape, selon une source interne citée par Al Jazeera, serait déjà finalisée — un signe fort que le processus de libération pourrait être déclenché plus tôt que prévu.

Le mouvement islamiste aurait conditionné la libération des 20 otages vivants à la libération par Israël de deux de ses sept prisonniers « prioritaires ». En d’autres termes, le Hamas semble vouloir jouer la carte de la négociation : consentir à rendre ses captifs les plus vulnérables si l’État israélien concède un geste ciblé. Le média qatari explique que les responsables du Hamas doivent rencontrer la Croix-Rouge pour convenir de la logistique de la remise dimanche soir — l’Organisation internationale devant assurer le transport et la coordination neutre des échanges.

Selon des dépêches de la BBC, si Israël accepte de libérer seulement deux prisonniers palestiniens d’un rang élevé, le Hamas pourrait procéder dès dimanche à la remise des otages. Le Wall Street Journal, de son côté, corrobore cette position, indiquant que le Hamas s’est dit prêt à livrer tous les otages vivants ce jour-là. Israël, fidèle à ses positions de prudence, indique toutefois que son estimation sur le terrain n’a pas changé — mais qu’il est prêt à accueillir les captifs dès leur libération. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a affirmé qu’« Israël est préparé et prêt à accueillir immédiatement tous nos otages ».

La remise des otages doit se faire via le Comité international de la Croix-Rouge, probablement dès 6 heures du matin. Mais le lieu exact de la remise reste confidentiel : le Hamas n’a pas encore divulgué ses trois points de sortie. Du côté israélien, deux scénarios principaux sont envisagés : ou bien les otages vivants et les défunts seront remis simultanément, ou bien la libération se déroulera avant 9 h du matin, heure prévue de l’arrivée du président américain Donald Trump en Israël.

Jusqu’à présent, tous les otages devaient être libérés au plus tard à midi le lundi, dans les 72 heures suivant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, selon les termes de l’accord ratifié par le gouvernement israélien. Des sources arabes ont aussi mentionné que le Hamas avait commencé à rassembler les corps des otages morts pour les restituer, bien que des doutes subsistent : certains corps pourraient être perdus ou introuvables.

Ce calendrier serré impose une forte pression diplomatique sur les deux parties. Le Hamas doit livrer ses otages vivants sans donner de fugitivité à ses hauts responsables. Israël, quant à lui, doit garantir la sécurité du convoi du retour tout en préparant l’accueil médicalisé des rescapés. Pour renforcer les chances de succès, Israël a déjà accru sa vigilance et ses forces spéciales sont en alerte maximale.

Ce nouveau développement marque une accélération inattendue dans le processus de libération des captifs israéliens, dans le cadre d’un accord de paix médiatisé par Donald Trump. Le dénouement approche, mais l’imprévisible demeure : la coordination entre le Hamas, la Croix-Rouge et Israël doit être parfaite pour éviter tout accrochage fatal.

Israël montre qu’il est prêt à aller jusqu’au bout pour ramener ses concitoyens captifs, tout en exigeant un échange conforme à ses principes de sécurité et de souveraineté. Ce moment, s’il se concrétise, confirmera que l’État juif ne transige pas avec l’innocence : rapatrier les otages est non seulement un devoir moral, mais un signal plus puissant que toute armée — celui de la détermination à protéger chaque citoyen, envers et contre tout.

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