Israël frappe préventivement la Syrie : une stratégie inspirée par l’histoire
Face aux leçons amères du passé, Israël a choisi de ne plus attendre les menaces potentielles pour agir. Cette semaine, dans une opération militaire éclair qui rappelle l’audace de l’opération Focus de 1967, Tsahal a démantelé l’armée syrienne en moins de 48 heures. Cette offensive préventive, bien que différente dans son contexte, fait écho à l’action de 1967 où Israël avait neutralisé les forces aériennes égyptiennes, syriennes et jordaniennes en une journée. Toutefois, l’objectif actuel n’était pas d’empêcher une attaque imminente, mais de prévenir que des armes stratégiques ne tombent entre les mains de groupes islamistes radicaux.
Contrairement à 1967, où Israël agissait face à une menace militaire directe, l’offensive de cette semaine visait à prévenir un futur incertain mais lourd de dangers. Les forces israéliennes ont ciblé des avions, missiles, bases aériennes et même des infrastructures chimiques de l’armée syrienne. Cette décision rappelle l’attaque britannique de Mers-el-Kébir en 1940, lorsque Winston Churchill avait ordonné la destruction de la flotte française pour éviter qu’elle ne tombe aux mains des nazis. De même, Israël cherche à éviter que des groupes tels que Hayat Tahrir al-Sham (HTS), autrefois affilié à Al-Qaïda, ne s’emparent de matériels militaires sophistiqués.
Israël garde encore en mémoire les conséquences du 7 octobre et refuse de répéter les erreurs passées en laissant une menace se développer à ses frontières. Contrairement à Gaza et au sud-Liban, où des groupes armés ont établi des bases d’opérations, la Syrie représente une chance d’agir avant qu’il ne soit trop tard. Avec des factions islamistes radicales prêtes à s’emparer des ressources militaires syriennes, Israël a choisi de frapper rapidement et décisivement.
Malgré l’absence de victimes humaines rapportées, les critiques internationales n’ont pas tardé. Geir Pedersen, envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, a accusé Israël de violer l’accord de désengagement de 1974, en particulier en déployant des troupes dans la zone tampon du Golan. Cependant, avec l’effondrement du gouvernement syrien, Israël considère que cet accord est caduc et cherche à prévenir tout vide stratégique qui pourrait être exploité par des forces hostiles.
L’histoire récente illustre les dangers des stocks d’armes laissés sans contrôle. Après la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, des millions de tonnes d’armes libyennes ont alimenté des conflits dans toute la région, renforçant des groupes terroristes de Gaza au Sahel. Israël agit donc pour éviter que le même scénario ne se reproduise en Syrie.
Alors que des pays comme la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar critiquent Israël pour son intervention, ces mêmes acteurs restent souvent silencieux face à des menaces islamistes bien plus graves. La Turquie, par exemple, occupe des zones du nord de la Syrie depuis 2016 sans susciter la même indignation. Pourtant, les groupes qu’elle soutient représentent une menace directe pour la stabilité de la région.
En agissant rapidement pour neutraliser une menace potentielle, Israël a envoyé un message clair : il ne tolérera pas que des armes stratégiques tombent entre de mauvaises mains. Plutôt que d’attendre une crise imminente, le pays préfère prévenir que guérir. L’histoire jugera si cette stratégie était la bonne, mais pour l’instant, Israël a choisi de ne pas répéter les erreurs du passé.
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L’ONU n’est plus crédible et ce depuis longtemps. L’organisation est désormais aux mains des islamistes, il ne faut pas en attendre la moindre empathie envers Israël.