Les israéliens se passionnent pour le « QatarGate ». Bibi est en colère. Des attaques contre lui non stop.

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Un ancien porte-parole du bureau du Premier ministre aurait perçu des paiements indirectement liés au Qatar, via un circuit financier impliquant un lobbyiste américain et un homme d’affaires israélien

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L’affaire QatarGate met en lumière un mécanisme de financement opaque impliquant un porte-parole du bureau du Premier ministre israélien, un lobbyiste américain et un homme d’affaires israélien. Eli Feldstein, ancien porte-parole du gouvernement, aurait perçu des paiements indirectement liés au Qatar, alors qu’il occupait encore son poste. L’État israélien a cessé de verser son salaire en avril après que le Shin Bet lui a refusé une accréditation de sécurité. Cette décision faisait suite à son implication dans une affaire de fuite de documents classifiés et à ses contacts avec des journalistes et des tiers externes, soulevant des doutes sur sa fiabilité. Il aurait néanmoins continué à travailler tout en recevant des fonds d’une source extérieure.

L’argent provenait de Jay Footlik, lobbyiste du gouvernement qatari, qui a transféré les paiements à Gil Birger, un homme d’affaires israélien, avant que celui-ci ne les reverse à Feldstein. Birger affirme que ce circuit visait à gérer des questions fiscales, sans lien direct avec le Qatar. Les enregistrements diffusés par Kan News confirment l’existence de ces transferts, mais les avocats de Feldstein soutiennent qu’il ne travaillait que pour le bureau du Premier ministre et que le paiement était une solution temporaire à une difficulté administrative.

L’enquête, confiée à la police et au Shin Bet, a conduit à l’interrogatoire de deux suspects, qui ont été rapidement relâchés. Le bureau du Premier ministre dénonce une affaire montée de toutes pièces, assurant que tous les paiements gouvernementaux sont effectués dans le cadre légal. Si l’affaire suscite des interrogations sur la gestion des conflits d’intérêts et la transparence, son impact politique reste incertain. Les protestations et les débats autour de la sécurité nationale pourraient toutefois renforcer les tensions au sein du gouvernement Netanyahou, déjà sous pression en pleine crise sécuritaire.

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