Les israéliens estomaqués par les failles de sécurité à la Philharmonie de Paris.

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Trois des quatre personnes arrêtées sont soupçonnées d’avoir lancé des fumigènes en marge du concert d’un orchestre israélien.

Un concert sous haute tension. Quatre personnes sont toujours en garde à vue samedi 8 novembre après les heurts survenus jeudi soir lors du concert d’un orchestre israélien à la Philharmonie de Paris. Trois d’entre elles sont soupçonnées d’avoir lancé des fumigènes lors de l’événement, qui a dû être interrompu à trois reprises.

Des vidéos prises jeudi soir lors du concert et depuis diffusées sur les réseaux sociaux montrent une personne brandissant un fumigène depuis les gradins, avant que des violences n’éclatent alors que d’autres personnes ont tenté de s’interposer. La police est ensuite intervenue pour arrêter les personnes ayant causé les troubles.

Parmi les suspects interpellés, un homme de 20 ans a été arrêté à la sortie de la Philharmonie. Il est fiché S pour appartenance à la « mouvance contestataire », et a été interpellé avec un sac dans lequel se trouvait des boules puantes, de l’encre rouge, ainsi qu’une alarme.

L’homme soupçonné d’avoir allumé le fumigène rouge en plein milieu du concert, âgé 31 ans, a également été arrêté avec ce même type de matériel. Lors du concert, il a été frappé par une partie du public, avant d’être maîtrisé par des policiers en civil présents dans la salle.

Une troisième suspecte, une femme de 26 ans, est également suspectée d’avoir allumé un fumigène au milieu de la foule. Les policiers ont retrouvé sur elle plusieurs tracts pro-palestiniens.

Les trois suspects restent à ce jour en garde à vue. Une quatrième personne a été arrêtée jeudi soir, actuellement auditionnée pour l’organisation d’une manifestation non-déclarée.

La classe politique dénonce les incidents

La classe politique dans son ensemble a condamné les perturbations survenues jeudi soir. La ministre de la Culture, Rachida Dati, a notamment déclaré que « la violence n’a pas sa place dans une salle de concert », tandis que la Philharmonie de Paris a elle-même dénoncé au lendemain des incidents le fait « très grave » de faire entrer la violence dans une salle de spectacle.

« Vous ne pouvez pas empêcher à des gens d’exprimer une protestation », a quant à lui martelé Jean-Luc Mélenchon. Plusieurs figures de La France Insoumise ont ainsi déclaré « regretter surtout le génocide » plutôt que les événements survenus à la Philharmonie.

La venue de l’orchestre israélien à Paris était contestée ces derniers jours : des militants pro-palestiniens avaient demandé l’annulation du concert, tandis que la CGT-Spectacle réclamait que la Philharmonie « rappelle à son public les accusations gravissimes qui pèsent contre les dirigeants » d’Israël. Elle a depuis assuré ne pas être impliquée dans les incidents survenus jeudi soir et a déclaré ne pas connaître les activistes arrêtés.

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