Des hauts responsables iraniens attendent un feu vert de la part du guide suprême, Ali Khamenei, pour engager des négociations avec l’administration Trump, a déclaré une source bien informée à Amichaï Stein du Jerusalem Post.
Ma’arov
Selon cette source, les Iraniens ont exprimé leur intérêt pour des discussions avec les États-Unis, malgré des déclarations publiques allant en sens contraire. Cependant, la décision finale appartient exclusivement à Khamenei. Le guide suprême n’a pas encore donné son accord, et il n’est pas clair si cela découle d’un refus de sa part ou de difficultés à établir le contact avec lui. En effet, cela fait plus d’une semaine que Khamenei n’est plus apparu en public, et des responsables ont confirmé qu’il se trouvait reclus dans un bunker, sans contact avec le monde extérieur – ce qui complique l’accès des officiels à sa personne.
Jeudi dernier, les médias iraniens ont diffusé une vidéo enregistrée dans laquelle Khamenei déclarait : « Le régime américain est intervenu militairement car il sentait que, sans cela, le régime sioniste serait totalement détruit. Là encore, la République islamique a remporté la victoire et a infligé une gifle cuisante à l’Amérique. »
Selon le journaliste Amichaï Stein, Barak Ravid a rapporté il y a quelques jours que, pendant la guerre, Khamenei a empêché des pourparlers entre le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi et l’émissaire américain au Moyen-Orient Steve Witkoff, ainsi qu’avec le vice-président américain J.D. Vance.
Toujours selon Ravid, ce blocage aurait conduit Trump à décider d’attaquer les installations nucléaires iraniennes.
Araghchi s’est rendu il y a une dizaine de jours à Genève pour des discussions avec des ministres européens. Sur place, il a été affirmé que l’Iran ne rencontrera pas la délégation américaine tant que les attaques israéliennes sur le sol iranien se poursuivront.
Un responsable iranien a déclaré à CNN : « Au départ, les négociations étaient très tendues, car les Iraniens et les Européens s’accusaient mutuellement du retrait de Washington de l’accord nucléaire. Mais après la pause, les échanges sont devenus bien plus positifs. »
Interrogé sur une éventuelle renonciation de l’Iran à sa capacité d’enrichissement de l’uranium, ce responsable a répondu : « Non, car c’est une ligne rouge intransigeante pour nous. »
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