La prochaine guerre: des attaques contre les infrastructures numériques américaines ?
par Lawrence Kadish
C’est un vieux dicton répété par les stratèges militaires qui avertissent constamment : « Ne vous préparez pas à mener la dernière guerre… »
Ils en déduisent que, même si l’on peut tirer des leçons de l’étude du dernier conflit, le prochain pourrait bien être profondément différent de celui que vous avez enduré précédemment, prenant une nation totalement au dépourvu.
Pour les États-Unis, le « prochain » est peut-être déjà là. Il ne s’agit pas du scénario que nous avions anticipé, à savoir une attaque aérienne ennemie au-dessus du pôle Nord avec des armes nucléaires, ou un échange catastrophique de missiles balistiques intercontinentaux. Même les leçons tirées de la guerre actuelle de la Russie contre l’Ukraine ne sont peut-être pas entièrement applicables à la défense du territoire américain.
Prenons l’exemple de l’attaque actuelle révélée par les médias. Des pirates informatiques chinois ont cherché à cibler les téléphones portables de Donald J. Trump, alors candidat à la présidence, et ont intercepté des données destinées à nos forces de l’ordre.
Un ennemi juré, l’Iran, cherche également à mener sa guerre contre « le Grand Satan » en cherchant à frapper les cibles les plus vulnérables de notre nation: notre infrastructure numérique.
Pendant ce temps, le Pentagone est aux prises avec des projets de plusieurs milliards de dollars qui ne se déroulent pas bien. L’armée a été bloquée dans le développement d’un nouvel hélicoptère d’attaque, ce qui représente un coût exorbitant pour le contribuable.
L’armée de l’air est toujours profondément mécontente de son avion ravitailleur de nouvelle génération construit par Boeing, et à juste titre.
La Marine a perdu un porte-avions à cause d’un incendie accidentel.
Au vu de ces problèmes qui coûtent plusieurs milliards de dollars, l’idée que la nouvelle administration Trump ait l’intention de remanier le Pentagone ne devrait pas être une surprise, mais devrait être saluée et accueillie favorablement par les Américains qui veulent une défense forte, crédible et efficace.
Cependant, quiconque siège au bureau du Pentagone doit accepter l’avertissement clair et urgent selon lequel non seulement nous ne pouvons pas mener la dernière guerre, mais nos ennemis sont déjà engagés dans la prochaine, déterminés à vaincre l’Amérique là où nous vivons : en ligne.
Lawrence Kadish est membre du conseil des gouverneurs du Gatestone Institute.
JForum.fr avec www.gatestoneinstitute.org
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