En Israël, l’utilisation de générateurs électriques est principalement motivée par des pratiques religieuses et par le besoin de fournir une source d’énergie alternative en cas d’urgence. Les juifs religieux utilisent souvent des générateurs pendant le shabbat et les jours de fête pour ne pas avoir recours à l’électricité du réseau national. En cas de guerre ou d’autres situations d’urgence, les autorités israéliennes conseillent de privilégier les panneaux solaires et les systèmes de stockage d’énergie plutôt que les générateurs.
LIBAN. Au pays du Cèdre, l’électricité rime souvent avec générateur.
Selon des données récentes relayées par plusieurs médias régionaux, le Liban est le pays arabe qui dépend le plus des générateurs privés pour son approvisionnement en électricité.
Le taux est impressionnant: 90% de la population y a recours. En d’autres termes, le quotidien de neuf Libanais sur dix est rythmé par le bruit (et l’odeur) du générateur.
Juste derrière, l’Irak partage le podium de l’énergie bricolée, bien que les chiffres y soient légèrement moins élevés.
En bas du classement? La Jordanie, qui se distingue par sa stabilité énergétique, avec moins de 10% de dépendance aux générateurs grâce à des investissements solides dans le réseau électrique et les énergies renouvelables.
Entre coupures prolongées, abonnements coûteux et pollutions sonore et atmosphérique, le générateur est devenu une icône involontaire de la résilience libanaise mais surtout un symbole des défaillances structurelles du secteur énergétique.
La source de cet article se trouve sur ce site