Les États-Unis dominent le classement mondial des licornes. Israël détient le plus de licornes par habitant dans le monde.. 

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Le FMI et la Banque mondiale alertent : la croissance mondiale fléchit, freinée par le ralentissement des grandes puissances — États-Unis, Europe, Chine, Japon.

Vu de loin, l’Amérique paraît solide : des bourses au plus haut, dopées par les géants de la tech ; une consommation portée par les effets de richesse, assurant encore près de 3% de croissance. Mais aussi, une productivité soutenue par un effort massif en R&D. À cela s’ajoutent des investissements en capital-risque considérables, qui multiplient les chances de décollage des startups. Sans surprise, les États-Unis dominent aujourd’hui le classement mondial des licornes.

Israël abrite 43 entreprises « licornes » (start-ups valorisées à plus d’un milliard de dollars). Ce nombre place Israël parmi les leaders mondiaux en matière de licornes, particulièrement en proportion de sa population. 

  • Nombre total : Il y a 43 licornes basées en Israël.
  • Classement mondial : Israël se classe sixième au niveau mondial pour le nombre de licornes.
  • Classement par habitant : Israël est l’un des pays avec le plus de licornes par habitant. 


SELON XERFI: « Une croissance américaine bâtie sur le crédit.

Mais la réalité est plus fragile : une croissance à crédit. Les déficits s’envolent, nourris par les dépenses militaires et industrielles, du Chips Act à l’Inflation Reduction Act. Supérieur à 7% du PIB en 2024, il ne repassera pas sous ce seuil cette année. Quant à la dette, elle frôle désormais 40 000 milliards de dollars. S’y ajoutent les conséquences de la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump. In fine, le consommateur règlera l’essentiel de l’addition. L’inflation, en phase de réveil, pèse sur le pouvoir d’achat et complique la tâche de la Fed. Le marché du travail s’essouffle : si le chômage reste bas, il remonte. Le ralentissement est déjà bien engagé : la progression du PIB faiblit, avec une croissance attendue sous les 2% cette année et à peine 1,5% en 2026.

Une Chine en déséquilibre profond

L’économie chinoise glisse à son tour : la cible officielle de croissance de 5% paraît hors de portée. En cause, une expansion déséquilibrée, portée presque uniquement par les exportations. Le marché intérieur reste en effet atone : les consommateurs demeurent frileux, plombés par la déprime persistante de l’immobilier — principale destination de l’épargne nationale. Sans reprise immobilière, pas de retour de la confiance ni de relance de la consommation. Rien n’indique un sursaut : les ventes au détail ralentissent, alors que la production industrielle continue de croître. Ce décalage alimente une guerre des prix — notamment dans l’automobile — et une déflation rampante. En surcapacité, les entreprises bradent à l’export : les États-Unis se refermant, l’Europe devient la cible, avec de nouvelles tensions commerciales à la clé, avec en sus l’accès aux terres rares.

Une Europe minée par ses fragilités internes

L’Europe avance à petits pas : à peine 1,5% de croissance attendue cette année. Fait rare, c’est le nord qui flanche, avec deux foyers de fragilité. Le pôle rhénan, d’abord, où vacille le modèle allemand, bâti sur la puissance industrielle et deux piliers : une énergie bon marché, fournie par le gaz russe, et des exportations florissantes. La guerre en Ukraine a brisé le premier ; le second s’érode sous la pression de la guerre commerciale américaine et de l’offensive chinoise dans le véhicule électrique. L’autre foyer se situe en France, minée par son climat politique. La dérive des finances publiques impose une politique de rigueur, entre coupes budgétaires et nouveau tour de vis fiscal. Mais les marchés sont dubitatifs quant à la capacité du pays à se réformer. Résultat : la pression est mise sur les taux longs français et déborde sur l’ensemble de la zone.

Un Japon sous pression commerciale et inflationniste

Reste le Japon. La nouvelle Première ministre hérite d’une situation dégradée par les sanctions commerciales imposées par Donald Trump. Le droit de douane moyen sur les exportations japonaises est passé de 1,5 à 11,5%. L’automobile a échappé au pire : les surtaxes prévues à 27,5% ont été ramenées à 15%, un niveau toutefois bien supérieur à l’ancien. Or, les États-Unis restent un débouché vital pour le made in Japan. L’inflation rogne le pouvoir d’achat : les prix à la consommation dépassent la cible depuis plus de trois ans. La baisse du yen n’y est pas étrangère. S’ajoute un sujet sensible : le prix du riz, plus que doublé en deux ans.

Les grandes puissances ne tirent plus la croissance mondiale ; elles la freinent. Le relais viendra peut-être d’ailleurs : transitions vertes, numérique, ou régions jusqu’ici marginales.

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