Selon des sources israéliennes, les États-Unis envisageraient d’établir une importante base militaire dans la bande de Gaza pour les forces internationales chargées du « maintien du cessez-le-feu ».
La base devrait accueillir des milliers de soldats et son coût de construction est estimé à environ un demi-milliard de dollars, rapporte le quotidien israélien Yedioth Ahronoth.
La semaine dernière, le président Trump a déclaré qu’une force internationale serait déployée « très prochainement » à Gaza, conformément à l’ »accord de cessez-le-feu » du 10 octobre.
Cependant, cette force envisagée ne fait pas l’unanimité. Même les Émirats arabes unis, pourtant dociles, ont annoncé qu’ils n’y participeraient pas, faute de cadre clair.
Trump n’a apparemment pas convaincu non plus le président syrien, qu’il recevait à Washington, de signer les accords d’Abraham
Et Netanyahou, qui décide en réalité de qui participe ou pas à cette force de « stabilisation », a fait annoncer de son côté : « Il n’y aura pas de troupes turques, ni aujourd’hui, ni dans le passé, ni dans le futur. »
Les États-Unis ont toutefois annoncé reprendre la coordination de l’aide humanitaire à Gaza, auparavant assurée par Israël. Le nouveau Centre de coordination civilo-militaire (CMCC), basé près de Gaza, superviserait désormais la distribution de l’aide.
Si Washington présente cette transition comme un pas vers plus d’efficacité, des sources internes décrivent un climat de chaos et de confusion au sein du CMCC. Les organisations humanitaires affirment que les restrictions restent sévères et arbitraires : Israël contrôle toujours les points de passage, bloque les fournitures essentielles et utilise des règles de possibilité de « double usage » pour interdire même les articles médicaux et les abris.
Les États-Unis ont déployé des drones et des équipes de surveillance pour suivre la situation, ce qui suscite des inquiétudes quant à la militarisation de l’aide et aux violations persistantes de la souveraineté de Gaza.
CAPJPO-Europalestine
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