Les 160 terroristes condamnés à perpétuité sont devenus millionnaires – en prison en Israël.
Conformément à l’accord conclu entre Israël et le Hamas, 250 terroristes lourdement condamnés ont été libérés. Selon un rapport de l’organisation israélienne PMW (Palestinian Media Watch), la plupart d’entre eux se sont enrichis en prison grâce aux salaires très élevés versés par l’Autorité palestinienne : les frères Shamasneh, condamnés pour quatre meurtres, ont touché près de 2 millions de shekels, tout comme le vétéran du Hamas Mahmoud Issa, emprisonné plus de 35 ans, dont environ 13 ans à l’isolement.
Selon le rapport, 160 des 250 terroristes récemment libérés des prisons israéliennes, dans le cadre de l’accord mettant fin à la guerre à Gaza, sont devenus millionnaires grâce aux salaires de l’Autorité palestinienne.
Depuis des années, la politique de l’Autorité prévoit que tout prisonnier ou blessé impliqué dans un acte de terrorisme ait droit à un salaire mensuel et à une allocation pour sa famille. De même, la famille d’un terroriste tué lors d’un attentat reçoit une pension mensuelle. Selon cette politique, plus la peine du terroriste est lourde, plus son salaire est élevé.
Des prisonniers de Gaza dans une prison israélienne
Les frères Mohammad et Abd Shamasneh, condamnés pour le meurtre de Lior Tubol, Ronen Karmani, du chauffeur de taxi Rafi Doron et du soldat Yehoshua Friedberg. Ils ont reçu 1 831 200 shekels pendant 33 ans de détention. Mohammad a purgé trois peines de prison à vie de plus de 20 ans, et son frère quatre peines à vie de plus de 20 ans.
Iyad Abu al-Rub Commandant du Jihad islamique dans la région de Jénine responsable notamment :
* de l’attentat suicide au carrefour de Shdei Terumot (juin 2003),
* de celui du club *Stage* à Tel-Aviv (février 2004),
* et du marché de Hadera (2005), ainsi que de nombreuses tentatives d’attentats déjouées.
Il a perçu 1 067 600 shekels.
Sept personnes ont été assassinées dans les attaques qu’il a dirigées.
Imad Qawasmeh, Haut responsable du Hamas à Hébron, condamné à **16 peines de prison à vie** pour l’attentat suicide de Beer Sheva (2004), qui fit 16 morts et plus de 100 blessés. Il avait envoyé les deux kamikazes et fut arrêté par une unité spéciale. Il a gagné 1 135 000 shekels pendant sa détention.
Riyad al-Amour, condamné en 2003 à 11 peines de prison à vie pour la mort de neuf civils, dont le lieutenant-colonel Yehuda Edri (unité 504 du renseignement militaire), assassiné sur la route des tunnels en 2001. Il a aussi été reconnu coupable de plusieurs attentats ayant tué des soldats et des civils israéliens : Max Hazan, David Hen Cohen, Shlomo Adashina, Danny Derai, Avraham Fish, Aharon Gurov, Deborah Friedman et Avi Boaz. Il est sorti de prison avec 1 287 200 shekels.
Son complice Ismaïl Hamdan a touché 1 214 400 shekels.
Mahmoud Issa vétéran du Hamas et fondateur de l’unité spéciale « 101 », dont l’objectif était de libérer des prisonniers palestiniens en enlevant des soldats israéliens. Il faisait partie du commando qui a enlevé et assassiné le policier Nissim Toledano en 1992, exigeant la libération du cheikh Ahmed Yassine. Pour cet acte, Issa a été condamné à trois peines de prison à vie de plus de 49 ans. Il a passé plus de 35 ans en prison, dont 13 à l’isolement, et a reçu 1 945 500 shekels durant cette période.
L’Autorité palestinienne dépense des centaines de millions de dollars par an en paiements aux terroristes », a déclaré Itamar Marcus, directeur du PMW. « Pendant ce temps, les donateurs européens financent les autres salaires de l’Autorité, ce qui libère en pratique des fonds pour rémunérer les terroristes emprisonnés. »
En février dernier, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Abou Mazen), a publié un décret présidentiel modifiant les règles relatives aux paiements destinés aux familles des prisonniers détenus en Israël et des terroristes tués lors d’attentats. Le décret abolit les articles de loi régissant ces paiements et stipule que :
« Toutes les familles qui recevaient auparavant des fonds selon la législation précédente seront désormais soumises aux mêmes règles que les familles bénéficiant des programmes de protection sociale. »
Les pouvoirs relatifs à ces programmes ont été transférés à la Fondation pour l’autonomisation économique palestinienne, qui sera chargée d’assurer un soutien social équitable à toutes les familles palestiniennes, sans discrimination.
Cette fondation dispose d’un statut juridique indépendant, est gérée par un conseil d’administration nommé par Abbas, et agit selon des normes de transparence et de contrôle administratif et financier, incluant la supervision d’organismes internationaux.
Conformément au décret, la fondation cherchera à mobiliser des fonds, subventions et allocations pour soutenir les familles les plus touchées par la guerre à Gaza et en Cisjordanie.
À Ramallah, on a précisé que cette initiative visait à renforcer le statut politique et juridique de l’Autorité palestinienne à l’ONU et dans d’autres institutions internationales, en vue d’obtenir la reconnaissance internationale et une adhésion pleine et entière comme État palestinien.
La barbarie, est donc organisée, planifiée, soutenue et récompensée par toute la gouvernance palestinienne quelle qu’elle soit et cela depuis des années et sans doute pour des années encore. Seuls les ignorants, les aveugles et ceux qui veulent le rester peuvent parler de paix, avec des individus formatés pour le meurtre de Juifs.
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