L’écran de fumée de Trump

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Trump a choisi l’attaque : ce que cachait la Maison Blanche

Malgré des déclarations laissant entrevoir une fenêtre diplomatique, le président américain Donald Trump avait, en réalité, déjà décidé de passer à l’action contre l’Iran. C’est ce que révèlent des sources proches du dossier relayées par The Atlantic et The New York Times. Derrière une façade de temporisation, la décision d’engager une frappe contre les infrastructures nucléaires iraniennes avait été prise plusieurs jours avant l’annonce officielle.

Le jeudi précédent l’attaque, Trump affirmait qu’il laissait deux semaines pour une éventuelle négociation avec Téhéran, prétendant qu’une décision n’était pas encore arrêtée. Mais selon The Atlantic, cette déclaration était délibérément mensongère : un écran de fumée destiné à maintenir les Iraniens dans l’incertitude. En coulisses, la décision d’intervenir militairement avait été prise dès le mercredi précédent, à la suite de consultations confidentielles avec ses principaux conseillers en sécurité.

Parmi les facteurs qui ont pesé dans la balance : une évaluation des services de renseignement estimant que les récentes frappes israéliennes contre des sites nucléaires iraniens n’avaient permis de retarder le programme que de six mois. Plus inquiétant encore, ces mêmes analyses prévoyaient que de futures attaques israéliennes isolées ne parviendraient pas à causer davantage de dégâts significatifs. Face à cette impasse stratégique, Trump aurait conclu qu’une intervention directe des États-Unis pouvait s’avérer décisive.

Un proche du président a déclaré à The Atlantic que Trump était convaincu qu’« un petit coup de pouce » de l’armée américaine suffirait à garantir le succès des efforts entrepris pour neutraliser le programme nucléaire iranien. Le président aurait également été impressionné par l’efficacité des frappes israéliennes récentes, notamment dans la neutralisation des systèmes de défense aérienne iraniens, ce qui aurait renforcé sa conviction que l’Iran était affaibli et peu capable de riposter.

Cette perception de vulnérabilité iranienne aurait été déterminante. Selon plusieurs sources citées par les médias américains, Trump ne recherchait pas initialement une escalade militaire mais un nouvel accord nucléaire. Toutefois, le refus de l’Iran de faire des concessions sur l’enrichissement d’uranium aurait conduit à une impasse. Estimant que l’Iran n’avait jamais été aussi faible, le président aurait jugé que c’était le moment opportun pour une frappe préventive. « L’Iran était en difficulté, et c’était le moment de l’attaquer », aurait résumé un collaborateur cité par The Atlantic.

L’offensive a été menée dans la nuit par sept bombardiers furtifs B-2, qui ont ciblé les deux principales installations d’enrichissement d’uranium : Natanz et Fordow. D’après les informations obtenues, le site de Natanz aurait été totalement détruit, tandis que celui de Fordow aurait subi des dommages considérables. Parallèlement, des sous-marins américains ont tiré plusieurs dizaines de missiles de croisière Tomahawk sur d’autres infrastructures nucléaires, notamment celle d’Ispahan.

Peu après l’attaque, Donald Trump a déclaré que les installations iraniennes avaient été « complètement détruites », qualifiant l’opération de « très réussie ». Toutefois, l’administration américaine a insisté sur le caractère limité de cette intervention. Il ne s’agissait pas, ont-ils précisé, du début d’une guerre prolongée, mais d’une frappe ciblée, à visée stratégique. Un avertissement clair a également été lancé à Téhéran : toute tentative de représailles contre les forces américaines serait immédiatement contrée.

En somme, l’opération, soigneusement planifiée, a mis en lumière une double stratégie : afficher une volonté diplomatique tout en préparant une frappe militaire. Cette dissimulation tactique visait à empêcher toute réaction préventive de la part de l’Iran, tout en maximisant l’effet de surprise et d’efficacité. Reste à voir si cette posture aura permis de contenir durablement l’escalade ou si elle précipitera, au contraire, une nouvelle phase de confrontation dans la région.

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