« L’écart économique et social est inacceptable dans un état qui se définit comme juif ».

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A l’approche des fêtes, oublions ceux qui nous haïssent, nous blâment, nous dénigrent. Laissons-les croupir dans leur haine, leur dépit d’eux-mêmes, et se putréfier de même que leurs prédécesseurs qui ont jalonné notre longue histoire. Nous leur survivrons, comme d’habitude. Ils ne comptent pas vraiment. Non, ce qui importe en ce mois de Tishri, c’est de nous tourner vers nous-mêmes, loin de la folie du monde. Loin de sa médiocrité, de sa violence. Et de faire notre examen de conscience. Aujourd’hui, plus que jamais.

Alors, voici mes souhaits de juif et de sioniste pour l’an 5786. Je souhaite voir les forces qui nous unissent l’emporter sur celles qui nous divisent. Je souhaite voir naître un gouvernement d’union nationale, du moins le temps que la guerre s’achève. Je souhaite voir le premier ministre, Benjamin Netanyahou, et son épouse, étreindre dans leurs bras les mamans des otages et les recevoir chez eux pour le repas du Shabbat. Je souhaite que chaque député de la Knesset et chaque ministre adopte une famille endeuillée ou d’otage vivant et l’accompagne personnellement dans la traversée de cette horrible épreuve. Je souhaite que le peuple d’Israël mène une marche de millions de citoyens vers Gaza, jusque dans les tunnels s’il le faut. Je souhaite que nous accomplissions ensemble ce devoir sacré prescrit par notre religion. Et que les sectaires et les fanatiques qui en déforment les enseignements n’aient plus voix au chapitre. Je souhaite voir tous les citoyens d’Israël servir dans Tsahal ou le service national de Sherout Leoumi. Et s’unir dans l’amour et l’admiration de nos officiers et combattants.

Je souhaite voir la communauté internationale, avec l’Égypte en tête, assumer les responsabilités humanitaires, sécuritaires, économiques, qui lui incombent à l’égard de la bande de Gaza afin que nos soldats et soldates rentrent sains et saufs à la maison le plus vite possible. Gaza n’est pas que le problème d’Israël. Pas plus que les Houtis, l’Iran, la Turquie, le Qatar, et tous les suppôts du terrorisme et de la menace islamiste. Je souhaite fermer la porte sur Gaza et jeter la clef.

Je souhaite le rétablissement de la peine de mort et son application pour les terroristes ayant du sang sur les mains. Je souhaite que la définition de ‘terroriste’ s’applique aussi à tous ceux qui légitiment les actes de haine et de violence contre le peuple juif par leur venin dialectique : journalistes, politiciens, vedettes, soi-disant intellectuels, manifestants et boycotteurs islamopithèques. Je souhaite qu’aucun terroriste détenu dans les geôles israéliennes ne reçoive plus une miette de pain, plus une goutte d’eau, tant que l’on ne verra pas des représentants de la Croix Rouge apporter soins et nourriture aux otages du Hamas.

Je souhaite que le racisme, sous toutes ses formes, soit éradiqué de la société israélienne. Qu’il s’agisse de l’antinomie séfarade-ashkénaze, de la discrimination à l’égard des arabes, musulmans ou chrétiens, des éthiopiens, des russes, bref de n’importe quel citoyen israélien, d’où qu’il vienne. Je souhaite que tout israélien condamné pour racisme soit déchu de sa nationalité s’il ne suit pas un programme de rééducation civique et judaïque. Car il est un chancre sur la pureté du judaïsme et l’esprit du sionisme. De même pour les homophobes de tous poils.

Je souhaite que le fossé honteux qui se creuse entre les riches et les pauvres d’Israël soit comblé avec l’argent dilapidé pour des magouilles et intérêts politiciens. Cet écart économique et social est inacceptable dans un état qui se définit comme juif. Et je souhaite enfin, que tous les efforts se concentrent sur l’éducation nationale afin de dispenser un enseignement de qualité aux enfants d’Israël, basé sur la tolérance et le respect de l’autre. Ils sont les enfants du 7 octobre, des alertes aux missiles, des images horribles d’otages affamés. Toute une génération à chérir et protéger tous ensemble par l’exemple de l’amour du prochain et de l’unité de leurs aînés.

Tribunes de guerre, par Raphaël Jerusalmy, commentaires de Mohamed Sifaoui, éditions David Reinharc. Tribunes de guerre 2023-2025 – broché – Raphaël Jérusalmy – Achat Livre | fnac

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