La révélation d’une star ou le dévoilement d’une imposture, c’est peut-être l’histoire de Léa Salamé à la tête de l’émission Quelle Epoque.
Un mélange de condescendance, de prétentions, qui confond humour et moquerie voire mépris, le tout sur un fond d’une ignorance crasse. Si Léa Salamé est prise dans un tourbillon de scandales, ce n’est pas de sa faute, elle n’est pas à la hauteur. Face à Ardisson, non seulement elle a le cerveau lent, mais de plus elle approuve, sans que ses neurones ne soient sollicités un instant, car le reflexe pavlovien de gauche est aux commandes. Les insultes présentées en guise d’humour à l’encontre de de Louis Sarkozy, le mépris de Nicolas Bedos pourtant invité, l’imposition du code de l’immoralité à Thierry Ardisson sommer de condamner Israël, Quelle époque porte bien son nom, l’époque des ignorants.
S’étonné que la chaîne déjà prise dans d’autres scandales, voit son émission fétiche dégringoler, qu’y a t-t-il d’étonnant à cela.
Alors que ce samedi 17 mai 2025, Léa Salamé laisse sa place à l’Eurovision et à Louane, la semaine dernière, pour faire la promotion de son livre L’homme en noir, Thierry Ardisson était donc l’invité de l’émission Quelle Époque sur l’antenne de France 2 en seconde partie de soirée, case qu’il connaît bien pour en avoir eu les commandes de 1998 à 2006 avec Tout le monde en parle .
L’ancien présentateur de Salut les terriens a donc réagi à l’actualité aux côtés de Léa Salamé, récemment en plein craquage, et des autres invités présents sur le plateau. Seulement, Thierry Ardisson a tenu des propos qui ont choqué les internautes et les téléspectateurs de l’émission.
Quelle Époque : Thierry Ardisson s’attire les foudres sur France 2
Thierry Ardisson a réagi à la guerre à Gaza, et ses propos ont été très virulents. « Ces enfants totalement dénutris, ce sont des images inacceptables, c’est ce qu’on a vu pendant la dernière guerre, dans les camps de concentration ! », a-t-il affirmé, ajoutant : « C’est Auschwitz, voilà, c’est tout ce qu’il y a à dire ». Ces déclarations ont eu l’effet d’une bombe, et de nombreuses associations se sont insurgées contre l’animateur.
C’était notamment le cas du président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi, qui a été très remonté contre l’animateur. « Non, Thierry Ardisson, Gaza n’est pas Auschwitz ! », a-t-il débuté. « La mémoire de la Shoah n’est jamais autant convoquée dans le débat public que par ceux qui veulent la retourner contre les Juifs », a-t-il ajouté dans un communiqué.
Léa Salamé se retrouve en plein scandale quelques heures après la diffusion de l’émission Quelle Époque sur l’antenne de France 2. Thierry Ardisson a fait parvenir un communiqué à l’AFP dès le lendemain, déclarant : « L’émotion était sans doute trop forte et mon propos exagéré. »
Quelle Époque : Léa Salamé en baisse
Du côté des audiences, l’émission a conquis 1,15 million de personnes ce samedi 10 mai 2025 sur l’antenne de France 2 entre 23h24 et 1h33, soit 20,6 % de part de marché auprès des quatre ans et plus. Le divertissement a donc été leader dès la fin de la rediffusion de la série Le Voyageur sur l’antenne de France 3, aux environs de 0h10. Sur une semaine, le talk hebdomadaire est en baisse de 2,8 points de part de marché. Les audiences ont alors été quelque peu impactées.
Sur les cibles commerciales, Quelle Époque a rassemblé 16,1 % de part de marché auprès des femmes responsables des achats de moins de cinquante ans, et 16,6 % de part d’audience sur les 25/49 ans, permettant à France 2 de figurer dans le trio de tête des audiences.
Une phrase bien sentie dès l’ouverture
Le samedi 10 mai, déjà dès les premières minutes de Quelle Époque, Léa Salamé a interpellé son chroniqueur Paul Saint-Sernin avec une phrase qui n’avait rien d’anodin : « Comment ça va mon petit Paul ? Grosse semaine dites-moi… » Si ce dernier a d’abord répondu en évoquant un déplacement professionnel en Corse et la qualification du PSG en finale de la Ligue des champions, la journaliste, elle, avait un tout autre sujet en tête.
Léa Salamé a alors insisté : « Je ne parlais pas que de ça moi… Grosse semaine quand même, on a beaucoup parlé de vous. Il y en a qui ont aimé, il y en a qui n’ont pas aimé… » Une allusion claire aux nombreuses réactions suscitées par l’émission du 3 mai. Paul Saint-Sernin a tenté de balayer la polémique avec humour : « Moi je n’ai vu que des gens qui ont aimé, je suis trop content. » Une manière de minimiser les critiques, tout en confirmant que les séquences en question n’étaient pas passées inaperçues.
Louis Sarkozy interrompu, Nicolas Bedos recadré
La semaine précédente, Quelle Époque avait provoqué de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux et dans la presse. Deux séquences, en particulier, ont retenu l’attention.
D’abord, celle de Louis Sarkozy, venu présenter son ouvrage. Alors qu’il tentait d’engager un débat sur des sujets politiques sensibles, Paul Saint-Sernin l’a coupé court en disant : « Léa, tu sais que ton père c’est un voleur ? Parce qu’il a pris toutes les étoiles dans le ciel et les a mises dans tes yeux. Louis, tu sais que ton père c’est un voleur ? Voilà, c’est tout”.
Ensuite, c’était au tour de Nicolas Bedos, de subir les vannes de l’humouriste de 33 ans : Tout l’argent récolté grâce à la vente de ce livre va être reversé à une association de victimes. Tu ne le sais pas, je viens de le décider”. Une remarque à laquelle le principal intéressé à réagi avec agacement en disant : “C’est sérieux ce qu’on dit, c’est sérieux”.
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