Al-Hayya, l’un des cinq membres au courant des événements ayant mené au massacre du 7 octobre, opérait depuis sa résidence, dans un hôtel au Qatar, pays qui lui assurait sa protection. Ce n’est pas un hasard si, en juin, le ministre de la Défense Israël Katz a menacé al-Hayya et d’autres hauts responsables, indiquant clairement qu’Israël tiendrait toute personne impliquée dans le massacre pour responsable.
Al-Hayya avait auparavant été l’adjoint de Sinwar. Il avait survécu à plusieurs tentatives d’assassinat contre des Israéliens au fil des ans. Lors de l’opération « Gardien du mur », sa maison a été attaquée par Israël alors qu’il était nommé adjoint de Sinwar.
Al-Hayya a accordé une interview au New York Times environ un mois après le 7 octobre, affirmant que le Hamas avait lancé cette attaque car il était nécessaire de « changer la donne et non pas simplement d’entrer dans une confrontation », et que « ce qui aurait pu changer la donne, c’était une action majeure. Et il était indéniable que la réponse à cette action majeure serait significative. » Il a également ajouté : « Nous avons réussi à remettre la question palestinienne sur la table, et désormais, plus personne dans la région ne s’attend à un calme. »
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