Le tribunal rejette un appel visant à lever le blocage

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Le tribunal rejette un appel visant à lever le blocage

 Israël bloqué à Paris

La France restreint la présence israélienne au Salon du Bourget
La participation d’Israël au prestigieux Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget a connu un revers majeur, à la suite d’une décision inattendue du gouvernement français. Alors que les entreprises israéliennes de défense s’étaient installées pour présenter leurs systèmes d’armement, les autorités françaises ont ordonné, dans la nuit précédant l’ouverture, le retrait de certaines armes offensives exposées. Cette manœuvre a suscité un tollé du côté israélien, qui dénonce un traitement discriminatoire et injustifié.

Selon le ministère israélien de la Défense, cette restriction s’est traduite par l’installation de murs noirs séparant les pavillons israéliens du reste de l’exposition, notamment des stands turcs et chinois. Le directeur général du ministère, Amir Baram, a dénoncé une action unilatérale menée « en pleine nuit », alors que les installations israéliennes étaient déjà finalisées. Il a vivement critiqué cette décision, l’estimant motivée autant par des considérations politiques que par des intérêts commerciaux.

Baram a accusé la France de chercher à nuire à la visibilité d’un concurrent technologique sérieux dans le domaine de l’armement. Il a mis en avant la performance opérationnelle des systèmes israéliens récemment utilisés contre l’Iran, soulignant qu’ils sont « éprouvés sur le terrain », contrairement à d’autres technologies présentées au salon.

Un différend sous fond de tensions géopolitiques
Le contexte international tendu a accentué cette crise diplomatique. Alors qu’Israël est engagé dans une confrontation ouverte avec l’Iran, ses démonstrations d’armement à Paris ont été perçues comme inopportunes par la France. Le gouvernement français aurait demandé à Israël de limiter sa participation à la présentation de technologies défensives uniquement, excluant les systèmes offensifs.

Israël, qui avait déjà connu un boycott complet de la même conférence en juin 2024 à cause de la guerre à Gaza, avait récemment été autorisé par un tribunal français à participer aux derniers jours du salon. Cette réintégration partielle semblait indiquer une volonté d’apaisement, mais les événements récents montrent que les tensions persistent.

Les responsables israéliens voient dans cette démarche une volonté de réduire l’impact d’Israël sur le marché européen de la défense, notamment au profit de l’industrie française. Ils estiment que les pressions politiques s’additionnent aux rivalités commerciales, dans une tentative de limiter la concurrence israélienne.

Réactions des industriels israéliens
Plusieurs dirigeants d’entreprises de défense israéliennes ont exprimé leur incompréhension et leur colère. Boaz Levy, président de l’Israel Aerospace Industries (IAI), a indiqué que toutes les autorisations avaient été obtenues, et que l’entreprise avait respecté les directives imposées par les autorités françaises. Il s’est dit choqué de découvrir, le matin de l’ouverture, des murs dressés autour du stand israélien, y voyant un rappel troublant de périodes sombres de l’histoire européenne.

Levy, fils de rescapé de la Shoah, a souligné que cette forme d’exclusion touchait à l’identité même du peuple israélien et juif. Selon lui, aucune autre nation présente au salon n’a été soumise à de telles restrictions.

Du côté d’Elbit Systems, l’un des cadres dirigeants, Meshar Sasson, a dénoncé une tentative d’occulter les capacités israéliennes faute de pouvoir les concurrencer. Il a souligné que la société avait remporté plusieurs contrats en Europe récemment, preuve de l’efficacité de ses produits.

Rafael Advanced Defense Systems, autre acteur majeur, a publié un communiqué dans lequel elle qualifie cette exclusion de « discriminatoire, sans précédent et contraire à l’esprit de coopération des salons internationaux ». L’entreprise insiste sur la contribution de ses technologies à la sécurité mondiale, notamment en soutien aux pays membres de l’OTAN.

Une industrie en croissance malgré tout
Malgré ce contexte tendu, les ventes de systèmes israéliens tels que le Dôme de fer, le Fronde de David et Arrow se sont multipliées en Europe. La guerre en Ukraine, l’instabilité au Moyen-Orient et les préoccupations croissantes autour de la défense ont stimulé la demande en matière de technologies éprouvées et efficaces.

Néanmoins, certains pays européens commencent à freiner leurs relations militaires avec Israël, sous la pression de l’opinion publique ou pour des raisons politiques internes.

Cette exclusion partielle d’Israël au Salon du Bourget révèle moins un problème de conformité qu’une volonté de marginaliser une puissance technologique de premier plan pour des raisons politiques et commerciales. Pourtant, l’industrie israélienne de défense a prouvé, à de nombreuses reprises, sa fiabilité, sa précision et son efficacité sur le terrain. Dans un contexte mondial instable, où la sécurité européenne dépend de technologies éprouvées, la mise à l’écart d’un acteur majeur tel qu’Israël paraît non seulement contre-productive mais aussi contraire à l’esprit de coopération internationale. En continuant de développer des systèmes innovants, défensifs comme offensifs, qui sauvent des vies et protègent les civils, Israël démontre qu’il ne cherche pas simplement à participer à ces salons – il y apporte des solutions concrètes, opérationnelles, et indispensables à la stabilité globale.

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2 Commentaires

  1. La France de Vichy n » était pas une parenthèse. La cible n’ est plus le Juif, mais le Juif des Nations, à savoir Israel. Avec toute la lâcheté affichée par la France micronienne

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