Une source policière a affirmé que, lorsqu’on a retrouvée la procureure générale de l’armée hier, ses vêtements étaient secs (alors qu’elle semblait vouloir faire croire qu’elle avait effectué une tentative de suicide en mer…). Selon lui, « soit elle s’est mouillée volontairement les cheveux, soit elle avait changé de vêtements ».
JDN
Après avoir disparu pendant de longues heures, la procureure générale de l’armée, la générale Yifat Tomer-Yerushalmi, a été retrouvée hier sur la plage de Hatsouk, saine et sauve – mais sans son téléphone portable.
La police estime que le téléphone personnel de Tomer-Yerushalmi contient des preuves importantes dans l’enquête la visant, en lien avec sa possible implication dans la fuite de l’enregistrement de l’incident de la base de Sde Teiman.
La disparition du téléphone a renforcé les soupçons qu’elle aurait cherché à dissimuler des preuves et à couvrir l’affaire par sa disparition.
Une source policière a déclaré ce soir que, lorsque la procureure a été localisée, ses vêtements étaient secs. Selon lui : « Soit elle s’est mouillé les cheveux elle-même, soit elle est entrée dans l’eau avec d’autres vêtements puis s’est changée ».
Cette hypothèse laisse entendre une planification préalable de toute l’incident par la procureure et renforce les soupçons à son encontre.
D’après des sources du système judiciaire, l’acte de fuite de la vidéo aurait été planifié et coordonné dans un groupe WhatsApp d’officiers supérieurs du parquet militaire, dirigé par la procureure elle-même.
Certains d’entre eux, selon les soupçons, auraient aussi participé à l’entrave de l’enquête pénale visant à identifier la source de la fuite de la vidéo en question, ainsi qu’à la rédaction de faux affidavits destinés à la Cour suprême.
Si le téléphone de la procureure n’est pas retrouvé, il sera plus difficile d’identifier d’autres suspects dont les noms n’apparaissent pas dans les échanges existants.
Même sans le téléphone, il sera possible de demander à la procureure de fournir ses mots de passe pour les applications de messagerie et ses courriels, ce qui permettrait d’y accéder sans disposer de l’appareil lui-même.
En attendant, la procureure a fait appel de la décision prolongeant sa garde à vue à la prison de Nevé Tirtsa (notre photo).
Une audience sur ce sujet devait se tenir ce soir au tribunal de district de Tel-Aviv.
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