Itamar Ben-Gvir, le ministre fasciste jamais à court d’idées sadiques pour les prisonniers palestiniens, a demandé à l’administration pénitentiaire d’accrocher des images de la destruction à Gaza afin que les détenus palestiniens les voient en permanence

Comme si les prisonniers palestiniens n’étaient pas déjà accablés par toute une série de tortures.
- Une chaleur étouffante, sans aucun moyen de se rafraîchir, les réfrigérateurs ayant été retirés et la température de l’eau ayant augmenté, contaminée par le chlore et la rouille.
- des cellules surpeuplées et les fenêtres closes rendent l’air quasi inexistant, et le transport dans ce qu’on appelle le « bus » est un véritable enfer, dans des boîtes métalliques tellement chaudes que les prisonniers doivent parfois utiliser du carton pour la ventilation, malgré le risque de sanctions.
- Les restrictions imposées par l’occupant aux avocats : messages bloqués, visites annulées, Croix-Rouge interdite, dans le cadre d’une politique visant à les isoler et à les priver de leurs droits légaux et humains.
- une nourriture de mauvaise qualité et insuffisante
Quant aux dirigeants du mouvement des prisonniers palestiniens, ils sont soumis à des mesures punitives sans précédent de la part d’Israël depuis le 7 octobre 2023, alors qu’ils étaient déjà derrière les barreaux, avant l’attaque du Hamas.
Celles-ci incluent l’isolement cellulaire prolongé, des coups violents, notamment à la tête, des négligences médicales délibérées, la privation systématique de nourriture et des traitements inhumains permanents.
Parmi eux, le détenu palestinien Hassan Salameh, qui purge plusieurs peines de prison à perpétuité dans les prisons de l’occupant, a envoyé une lettre depuis sa prison pour dénoncer les conditions de vie difficiles dans lesquelles il vit.

Transféré de l’isolement de Megiddo à celui de la prison de Gilboa, il révèle avoir subi, comme d’autres détenus, de violents coups à la tête. Son crâne était ouvert, mais il a saigné, sans recevoir aucun soin médical, alors qu’il était enchaîné pendant plus de deux heures.
LE SORT PEU ENVIABLE DES NOMBREUX JOURNALISTES DÉTENUS
Les autorités d’occupation viennent de prolonger de deux mois la détention du journaliste palestinien Alaa al-Rimawi, maintenu en détention administrative depuis novembre 2023 sans procès ni inculpation.

Depuis le 7 octobre, 140 journalistes ont été arrêtés en Cisjordanie et au moins 240 ont été délibérément tués à Gaza.
400 ENFANTS PALESTINIENS DÉTENUS
Selon le Club des prisonniers palestiniens et la Commission des affaires des détenus, environ 400 enfants palestiniens de moins de 18 ans sont toujours détenus dans les prisons israéliennes.
Israël vient de libérer Saleh Ladadwa, 14 ans, d’Al-Mazra’a Al-Gharbiya, au nord de Ramallah, en Cisjordanie occupée, après trois mois de détention. Il a également été condamné à une amende de 3 500 shekels.

LIBÉREZ TOUS LES OTAGES PALESTINIENS !
CAPJPO-Europalestine
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