Telerama: « Le cinéaste israélien Nadav Lapid, intellectuel très critique des orientations politiques de son pays, a quant à lui été retenu en dernière minute à la Quinzaine des cinéastes pour Yes. Le film se déroule en Israël au lendemain du 7 octobre et suit un musicien qui doit mettre en musique un nouvel hymne national ».
LE PLUS.
Le réalisateur israélien Nadav Lapid (très critique sur la politique israélienne dans les Territoires) revient au Festival de Cannes avec sa dernière œuvre, Oui, qui concourront dans l’une des sections parallèles les plus prestigieuses de la compétition. Le film se déroule au lendemain des attaques du Hamas du 7 octobre 2023.
Ndav Lapid, connu pour son style provocateur et son intérêt pour les questions politiques et sociales, a reçu une reconnaissance internationale pour son travail. Il avait déjà remporté l’Ours d’or au Festival du film de Berlin en 2019 pour son film Synonymes et le Grand Prix du Jury à Cannes en 2021 pour Le genou d’Ahed.
Oui raconte l’histoire de Y., un musicien de jazz qui lutte pour survivre financièrement, et de sa femme Jasmine, une danseuse. Tous deux sont contraints de vendre leur art, leur âme et leur corps à l’élite, tout en essayant de trouver un sens dans un monde marqué par la violence et l’incertitude. Le film aborde les thèmes de la survie, de l’identité et de la relation complexe entre l’art et la société.
L’inclusion de Oui À la Quinzaine des cinéastes, l’engagement de Lapid en faveur d’un cinéma qui défie les conventions et offre un regard critique et profond sur la réalité contemporaine est mis en avant. Leur participation à Cannes promet de susciter un débat enrichissant sur le rôle du cinéma en temps de crise.
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