Le Raid du commando Sayeret Matkal en Syrie et ses cibles : nouveaux détails
Des sources américaines et occidentales ont confirmé au « New York Times » que des commandos sont descendus en rappel par des cordes accrochées à des hélicoptères et ont détruit une installation de production de missiles du Hezbollah.
Les objectifs du raid terrestre :
détruire l’installation et collecter des informations sur le développement d’armes du Hezbollah
Nouveaux détails sur l’opération extraordinaire en Syrie : des responsables américains et occidentaux ont confirmé au « New York Times » qu’Israël a mené un raid commando en Syrie au cours duquel une installation de production de missiles du Hezbollah a été détruite.
Selon eux, plusieurs terroristes iraniens et libanais ont été tués sur les lieux du raid à Masiyaf, dans le district de Hama, dans la nuit de dimanche à lundi.
L’article est également signé par Ronan Bergman, journaliste au « Yediot Ahronot », qui a beaucoup enquêté sur les actions clandestines d’Israël.
Les sources ont indiqué que l’opération comprenait un raid des forces spéciales israéliennes, qui ont apparemment collecté du matériel sur le site de missiles. Ils ont déclaré qu’il avait été décidé d’utiliser les forces terrestres dans l’attaque en raison de la complexité de l’opération et pour obtenir des informations du site d’armes secret,
et ont noté qu’il n’y avait pas eu de victimes israéliennes dans l’opération. « Axios » a indiqué que l’unité du Sayeret Matkal avait mené l’opération.
Masyaf, après le raid( Photo : LOUAI BESHARA/AFP )
Le commandement américain informé des détails du plan Israélien pour nettoyer le Liban du Hezbollah
Selon le New York Times, Israël a informé de hauts responsables américains avant l’attaque et le raid, qui comprenait des frappes aériennes sur le site près de Masyaf, dans le sud-ouest de la Syrie. Dimanche, le commandant du commandement central de l’armée américaine, le général Michael Kurilla, s’est rendu au commandement du Nord, où il a reçu des informations précises sur le plan opérationnel de Tsahal pour le Liban.
Des experts indépendants, des responsables israéliens et des responsables de l’administration américaine ont décrit l’installation où le raid a été mené en Syrie comme un centre de recherche et de développement d’armes qui assiste l’Iran. Des armes chimiques et biologiques y sont développées, et potentiellement des armes nucléaires, et des missiles de précision sont utilisés par le Hezbollah.
Une fabrique d’armes de précision à destination du Hezbollah
Les sources ont indiqué que même si, comme nous l’avions déjà indiqué par le passé, l’installation est liée au développement d’armes chimiques, ce n’est pas ce genre d’opérations que l’Iran y a menées ces dernières années.
Mais comme nous l’avons mentionné, l’Iran y a fabriqué des missiles destinés à des armes de précision dans l’usine du Hezbollah, et les experts du gouvernement américain craignent que cela ne permette à l’organisation terroriste de frapper avec plus de précision des cibles dans le nord d’Israël.
Les dégâts autour de Masiaf, après le raid attribué à Tsahal( Photo : LOUAI BESHARA/AFP )
Les responsables informés de l’opération ont déclaré que l’objectif principal du raid terrestre était de détruire l’installation, ce qui ne peut pas être réalisé uniquement par une frappe aérienne. Un autre objectif important, selon eux, était de recueillir des informations sur le développement d’armes par le Hezbollah.
L’article citait des déclarations écrites sur l’opération par Charles Lister, un expert du Moyen-Orient. Selon lui, lors de la première série de frappes aériennes, tsahal a détruit quatre positions syriennes dans la région de Masyaf, dont un site de défense anti-aérienne. Au deuxième round, le raid a touché un bâtiment d’un complexe relié à des tunnels souterrains, et au troisième, des hélicoptères ont traversé le territoire syrien et ont posé plusieurs dizaines de commandos à proximité des bunkers. Selon lui, alors qu’ils avançaient dans les bunkers, des drones israéliens ont attaqué les forces de l’armée syrienne appelées sur place.
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