Le Rafale français en échec paie le prix de l’embargo

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L’Inde et le Pakistan, sous la pression américaine, ont accepté, samedi un cessez-le-feu après plusieurs jours d’escalade. Le conflit entre les deux pays est un coup dur pour Dassault Aviation, au moins un Rafale ayant été abattu par le Pakistan. L’avion aurait été ciblé par un missile chinois.

C’est une première, doublée d‘un sérieux revers pour le fleuron de l’industrie aéronautique française. Comme le relaie L’Opinion, Un Rafale engagé sous cocarde indienne a été abattu dans la nuit du 6 au 7 mai lors d’un affrontement entre l’Inde et le Pakistan. Si New Delhi n’a encore rien confirmé officiellement, les preuves issues de l’analyse d’images open source (OSINT) laissent peu de place au doute : une dérive et un réacteur, clairement identifiables, jonchaient le sol indien le lendemain des frappes. Le Pakistan, de son côté, revendique jusqu’à trois Rafale détruits.

Au-delà du choc symbolique, c’est la manière dont ce Rafale a été mis hors de combat qui interpelle les experts militaires. Selon plusieurs sources concordantes, l’avion aurait été touché par un missile air-air chinois de longue portée, le PL-15. Un engin de la gamme des Amraam américains, des R-37 Vympel russes ou des Meteor européens de MBDA, capable d’atteindre une cible à plus de 200 kilomètres, bien au-delà de la portée visuelle – on parle ici de missiles dits BVR (Beyond Visual Range). Si cette hypothèse se confirme, ce serait la première fois qu’un appareil occidental est détruit par cette arme.

Un coup dur pour Dassault Aviation

Cette perte ne s’explique pas seulement par une éventuelle faiblesse technique du Rafale. C’est tout un système qui semble avoir été pris en défaut : du renseignement à la guerre électronique, en passant par les règles d’engagement et la formation des pilotes. Le Rafale dispose pourtant d’un système de protection avancé, Spectra, conçu par Thales et MBDA. Mais, comme le souligne Fréderic Lert, spécialiste de l’aviation militaire, «si les spécificités du missile chinois PL-15 n’ont pas été préalablement enregistrées dans la bibliothèque des menaces de l’avion ciblé, celui-ci se fait shooter». Il n’a tout simplement rien vu venir.

Ce revers opérationnel tombe à un moment stratégique pour l’Inde, qui mise gros sur ses Rafale, 36 déjà en service, 26 autres en commande. Pour Dassault Aviation, c’est aussi un coup dur alors que l’appareil est engagé dans plusieurs appels d’offres internationaux. D’autant plus que les défenseurs du F-35 américain ne manquent pas de souligner ce revers pour vanter la supériorité des avions de cinquième génération, plus furtifs, plus connectés et mieux protégés contre ce type de menace.

Dassault Aviation doit beaucoup à Israël

Dans les années 1960, le Mirage français était l’un des avions le plus recherché, grâce entre autres à l’utilisation qu’en avait fait les israéliens lors de la guerre des six jours. L’embargo sur la vente d’armes à Israël par le général de Gaulle, en 1967, à mis fin à la coopération entre Dassault Aviation et Israël qui s’est depuis tourné vers les Etats-Unis. Alors que la France ne vendait à Israël que la carlingue du Mirage, toute la technologie interne était israélienne. C’est la perception globale de cet avion qui en avait fait l’intérêt.

Depuis Israël, qui a un moment avait développé son propre avion de chasse le Lavi, et dont les Etats-Unis ont interdit la fabrication, a dû se tourner vers des entreprises américaine. A ce jour le fleuron de l’aviation de chasse est le F-35 Adir qui est l’un des meilleurs avion du monde grâce à la technologie israélienne ( voir notre article) qu’il est le seul a embarqué et qu’il est le seul à utiliser. La France paie depuis des années l’absence de cette coopération, et s’enlise avec ce Rafale, dont personne ne veut.

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