Le port d’Eilat, unique accès maritime d’Israël sur la mer Rouge, fermera ses portes ce dimanche 20 juillet, après la saisie de ses comptes bancaires par la municipalité, en raison du non-paiement de taxes municipales estimées entre 600 000 et 700 000 ILS par mois.
Cette fermeture s’inscrit dans un contexte de crise prolongée : depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023, le port n’a accueilli que six navires, son chiffre d’affaires a chuté de près de 80 % en 2024 et il a été officiellement déclaré en faillite en juillet 2024.
La menace persistante d’attaques de missiles et de drones lancés par les Houthis du Yémen contre le trafic maritime en mer Rouge a paralysé son activité. Cette fermeture représente un revers majeur pour la marine israélienne, qui utilise régulièrement ses installations, et met en péril les opérations de la société Europe Asia Pipeline Co. (EAPC), les exportations de potasse produite par les usines ICL de la mer Morte ainsi que l’importation de véhicules (dont environ 50 % transitaient par Eilat avant la guerre, en provenance d’Asie).
Le ministère des Transports a convoqué une réunion d’urgence pour tenter de préserver l’activité minimale du site.
SOURCE AMBASSADE DE FRANCE. SERVICE ECONOMIQUE.
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