L’impudence et le sentiment d’impunité des soutiens du régime génocidaire israélien en France n’a apparemment pas de limites : on a ainsi appris vendredi que deux des victimes du sioniste qui les avait menacés avec son arme à feu fin 2024 à Paris, sont elles-mêmes convoquées au commissariat, suite à une plainte de l’agresseur !
Les faits remontent au 7 décembre 2024, lors d’une de nos manifestations de soutien au peuple palestinien. Et ils ont été largement documentés et rendus publics, si ce n’est par les « grands » merdias complices, du moins par les sites et réseaux militants.
Ce jour-là, un manifestant voit un homme en train d’arracher la pancarte des mains d’une manifestante. Il interroge l’homme, lequel le menace, et montre l’arme de poing qu’il porte à la ceinture.
Des policiers se trouvant à proximité sont alertés. Ils interviennent immédiatement, ceinturent l’individu, et l’embarquent, tandis que les deux manifestants agressés se rendent au commissariat du XIème arrondissement de Paris où ils déposent plainte.
On apprendra ensuite que l’homme s’appelle Guy H., qu’il a 66 ans, et qu’il est convoqué pour être jugé le 22 mai prochain à Paris. Contrairement à des dizaines, sinon des centaines de citoyens qui passent en comparution immédiate pour de simples tweets de dénonciation du génocide en cours, lui est laissé libre, et dispose de tout le temps qu’il veut pour préparer sa « défense ». La peine encourue pour ses méfaits est pourtant de 3 ans de prison et 45.000 € d’amende.
C’est sans doute dans cette optique que l’homme a pensé astucieux de déposer dans l’intervalle une plainte pour de fantasmatiques « violences en réunion en raison de l’appartenance à une religion », même si, ce faisant, il s’expose à un risque de poursuites supplémentaires pour dénonciation calomnieuse. Ce qui est évidemment le cas. À suivre donc.
Pour rappel, voici deux des articles que nous avions publiés sur cet incident gravissime.
https://europalestine.com/wp-admin/post.php?post=101280&action=edit
CAPJPO-EuroPalestine
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