Le missile Houthis n’est pas hypersonique, selon Tsahal

Le missile balistique tiré par les Houthis vers Israël n’est pas hypersonique, selon Tsahal

Le missile balistique tiré depuis le Yémen vers Israël dimanche matin, à 6h21, n’était pas un missile hypersonique, contrairement aux affirmations des Houthis, a annoncé l’armée israélienne dimanche soir. Selon Tsahal, ce missile n’appartenait pas non plus à une nouvelle génération de missiles manœuvrables capables de déjouer les systèmes de défense aérienne avancés d’Israël.

L’armée israélienne a révélé avoir utilisé plusieurs intercepteurs, dont l’Arrow 2 et l’Iron Dome, pour contrer la menace. Bien que l’un de ces intercepteurs ait réussi à frapper le missile, l’impact n’a pas conduit à sa destruction complète. Au lieu de cela, le missile s’est fragmenté dans l’espace aérien israélien, des morceaux tombant principalement dans un champ près de Kfar Daniel, tandis que d’autres débris sont tombés dans des zones comme la gare de Paatei Modiin et Rehovot.

Tsahal a déclaré qu’une enquête était en cours pour comprendre pourquoi l’intercepteur n’avait pas pu désintégrer totalement le missile à l’impact. Cette incapacité à le détruire complètement soulève des questions, en particulier concernant l’efficacité des systèmes de défense aérienne israéliens. Pourquoi, par exemple, le système Arrow 3, conçu pour détruire les missiles balistiques dans l’atmosphère, n’a-t-il pas été utilisé ou n’a-t-il pas réussi dans cette situation ? Et pourquoi plusieurs intercepteurs ont-ils été nécessaires pour neutraliser cette menace ?

Cet événement, où un missile balistique a été intercepté seulement après avoir pénétré dans l’espace aérien israélien, est déjà perçu comme un échec partiel des défenses israéliennes. Bien que Tsahal ait tenté de rassurer en déclarant que le missile ne représentait pas une nouvelle avancée technologique hypersonique, le fait que les systèmes de défense n’aient pas rempli leurs objectifs offre une opportunité à des acteurs comme les Houthis, l’Iran et d’autres adversaires de tirer parti de ces failles.

En dépit de la tentative de Tsahal de minimiser l’incident, ce dernier met en lumière les vulnérabilités persistantes de la défense antimissile israélienne. Ce test inattendu pose donc de sérieuses questions pour l’avenir, sur la manière dont Israël s’adaptera et renforcera ses capacités de défense dans un contexte de menaces de plus en plus sophistiquées.

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