Le ministre israélien des Finances a vivement critiqué le plan américain en 21 étapes.

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Le ministre israélien des Finances a vivement critiqué le plan américain en 21 étapes pour l’avenir de Gaza, y voyant un retour aux erreurs du passé

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Quelque 12 heures après la publication du plan de l’administration Trump pour l’avenir de la bande de Gaza, Betsalel Smotrich, président du parti Sionisme religieux , a publié une longue réaction sur son compte X. Le ministre israélien des Finances a annoncé qu’il tiendrait des consultations dans la journée avant la réunion gouvernementale prévue en soirée, tout en exprimant d’emblée ses profondes réserves.

« Désolé de briser la joie et d’apporter une vision sobre de la réalité », a-t-il écrit, fustigeant ce qu’il considère comme un abandon des acquis militaires israéliens. Après le 7 octobre et deux années de sacrifice héroïque du peuple israélien, avec des prix douloureux mais aussi des succès dramatiques sur tous les fronts, Smotrich dénonce un « retour à l’ancienne conception : abandonner notre sécurité entre des mains étrangères ».


Le ministre s’en prend particulièrement aux « fantasmes selon lesquels quelqu’un d’autre fera le travail à notre place », qualifiant le plan de « retour à la conception d’Oslo ». Il critique vertement les éléments du projet américain : l’idée de « deux États », le principe de « Palestiniens gouvernant des Palestiniens », la création d’une police palestinienne formée par l’Égypte et la Jordanie, et surtout le rôle central accordé au Qatar.

« Tout ce gâchis est tellement démodé », martèle-t-il. Pour Smotrich, il s’agit d’une « occasion historique manquée de se libérer enfin des chaînes d’Oslo », d’un « échec politique retentissant » et d’un « aveuglement face aux leçons du 7 octobre ».

Citant Einstein sur la définition de la folie, « répéter les mêmes actions en espérant un résultat différent », il prédit : « Cela finira en larmes. Nos enfants devront se battre à nouveau à Gaza. »

Entre pression internationale et réalisme politique

Malgré sa virulence, Smotrich reconnaît la complexité de la situation. Il évoque la pression internationale, « la campagne destructrice » des familles d’otages, le manque de volonté initial du Premier ministre Netanyahu de conquérir Gaza, les traînements militaires, une coalition fragile et la fatigue naturelle après deux ans de guerre.

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