L’économie palestinienne est largement régie par le protocole de Paris de 1994, qui a accordé à Israël le contrôle exclusif des frontières des territoires et le droit de percevoir les droits d’importation et la TVA pour l’Autorité palestinienne.
Israël affirme qu’une partie des fonds retenus est destinée au paiement des services, comme l’électricité, qu’il vend aux Palestiniens.
Mais le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, qui a suspendu tous les paiements à l’Autorité palestinienne il y a quatre mois, a déclaré qu’il recherchait l’effondrement du gouvernement palestinien par un « étranglement économique » pour empêcher la création d’un Etat palestinien.
L’Autorité palestinienne est depuis longtemps en crise financière, mais celle-ci s’est aggravée avec la guerre à Gaza, Israël retenant les recettes fiscales qui lui sont destinées.
Le nombre de Palestiniens vivant dans la pauvreté a augmenté de plus de 150% depuis le début de la guerre à Gaza, tandis que l’aide financière qui leur est destinée n’a pas été versée depuis plus de deux mois.
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