Non seulement, on ne joue pas au ballon avec des représentants d’un Etat génocidaire pendant un génocide, mais quand on connait ce club et ses supporters, on a encore moins envie de les recevoir !
Pour rappel, les chants génocidaires du Maccabi Aviv à Amsterdam en novembre dernier :
« Trop de négros dans l’équipe de basket de Tel Aviv »
C’est ce qu’a répété, à plusieurs reprises Oded Tira président du Conseil national israélien du Sport.
Homme d’affaires et président de cette institution, Oded Tira a déploré plusieurs fois que l’équipe de Basket de Tel Aviv (Maccabi) comprenne « trop de négros » ( ‘kushim’ ), en faisant référence aux 6 joueurs noirs américains de l’équipe.
Zéro critique du côté de la Fédération européenne de basket après cette intervention raciste…
Au Maccabi, on n’aime pas les réfugiés non plus
Les supporteurs du club de football Maccabi Tel Aviv se sont farouchement opposés à la décision de l’UEFA, l’institution du football européen, de prélever, au profit des réfugiés syriens, 1 euro par ticket vendu lors du premier match de championnat d’Europe de chacune des 80 équipes concernées (dont le Maccabi Tel-Aviv).
Ils ont donc déployé dans leur stade une banderole explicite : « Réfugiés Pas Bienvenus », tandis que leur porte-parole déclarait à la presse : « l’argent des juifs doit aller aux juifs, point barre ».
Spécialiste des affrontements
Comme à Amsterdam récemment, les fans du Maccabi se sont distingués par leur violence dans de nombreux pays
La présence de policiers israéliens, avec chiens, accompagnant en force les déplacements du Maccabi est attestée de toutes parts, comme l’ont rapporté de nombreux témoins de leur brutalité coutumière.
IMPLIQUÉS DANS LA COLONISATION
Le sponsor principal de l’équipe Maccabi Tel-Aviv est la société Electra. Celle-ci a plusieurs filiales actives dans les colonies israéliennes en Palestine occupée. Ainsi Katzenstein Adler (appareillages électriques) a un site dans le zoning industriel de la colonie de Barkan en Cisjordanie. Electra Construction, a été impliquée dans des projets de logements dans la colonie Ma’aleh Edomim en Cisjordanie et dans la colonie Homat Shmuel (Har Homa) près de Jérusalem. Elle possède également Ariel Properties, dont la filiale Ariel Promol Malls Management gère un centre commercial à Ramot, une autre colonie également proche de Jérusalem.
ET DANS LES MASSACRES DE PALESTINIENS
Les sportifs israéliens peuvent, comme les autres Israéliens servir dans l’armée israélienne et faire partie des pilotes qui, entre deux matchs, larguent des bombes sur la population palestinienne.
Ceci explique le mauvais accueil reçu par ce club, quand il n’a pas été purement et simplement boycotté
Alors que le club de basket se déplaçait à Barcelone en Euroleague, il avait été accueilli par 150 manifestants. Pendant le match, neuf personnes ont fait irruption sur le terrain. Sur les banderoles dans les tribunes, la politique d’Israël était comparée à l’apartheid sud-africain et même au nazisme.
Des dizaines de drapeaux palestiniens ont envahi le stade de Barcelone, et c’est aux cris de « Israël Assassin », « Boycott Israël ! » et « Viva Palestine ! » que le match a été interrompu.
Après la Turquie et la Nouvelle Zélande, l’Espagne était ainsi le premier pays d’Europe à réserver aux équipes israéliennes le même accueil qu’à celui des sportifs d’Afrique du Sud dans les années 1980.
Et la Catalogne n’avait pas dit son dernier mot ! En mars 2015, les militants imposaient par leur mobilisation la présence des drapeaux palestiniens dans le stade.
Plus récemment, en août dernier dans la région lyonnaise, la mobilisation citoyenne a été payante : le président du club de basket-ball de Villeurbanne (ASVEL), Tony Parker, a renoncé à son projet de match (« amical ») à Tel Aviv en septembre dernier, écrivant pudiquement : « Dans un souci de neutralité et face à un contexte géopolitique instable, notre équipe professionnelle ne se rendra pas en Israël pour disputer un tournoi de présaison ».
LE SPORT, OUTIL DE BLANCHIMENT
Israël utilise le sport comme propagande. Le Ministère israélien de la Culture et des Sports, reconnaissait lui-même que les événements sportifs permettent à Israël « d’améliorer son image » alors qu’il viole impunément les droits Humains, les lois internationales et les résolutions de l’ONU depuis plus de 75 ans, qu’il ne respecte en rien les valeurs du sport, qu’il assassine les sportifs palestiniens et détruit leurs équipements.
Vitrine de prestige pour l’État d’Israël, l’équipe de basketball était dirigée par un ancien responsable de la police militaire Shimon Mizrahi.
BOYCOTT DU MACCABI TEL AVIV LE 16 JANVIER A PARIS !
C’est pourquoi l’équipe de basket du MACCABI TEL AVIV, invitée à se produire le 16 janvier à l’Arena de Paris Porte de la Chapelle, doit être considérée comme une « ambassadrice » de l’État génocidaire d’Israël.
Nous appelons la FIBA et plus généralement les instances sportives internationales (notamment le CIO et la FIFA) à exclure Israël jusqu’à ce que cet Etat respecte le droit international. Toutes les personnes de conscience, citoyens, supporters, joueurs, officiels, à se mobiliser contre la venue de l’équipe israélienne de basket en solidarité avec le peuple palestinien.
En Afrique du Sud, le boycott sportif exercé par la communauté internationale a été un facteur déterminant pour mettre fin au régime d’apartheid. Il a contribué à l’isolement du régime.
CAPJPO-Europalestine
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