Le cabinet du Premier ministre examine actuellement s’il convient d’exercer des pressions politiques sur les députés s’y opposant ou de laisser le projet de loi s’estomper et de gagner du temps grâce à des accords budgétaires avec les partis ‘harédim. L’establishment politique estime que Netanyahu examine principalement les conséquences pour la stabilité de la coalition. « Il ne prendra pas le risque de perdre un vote », a déclaré un haut responsable.
JDN – Baroukh Shapira
L’ouverture ce matin (lundi) des débats au sein de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense sur le projet de loi présenté par son président, le député Boaz Bismut, a considérablement tendu le climat politique. De plus en plus de membres de la coalition – issus du Likoud, du sionisme religieux et même des partis ‘harédim – annoncent leur refus de soutenir la version actuelle.
Selon des sources politiques de haut niveau, Netanyahu ne dispose pas de la majorité et il est probable qu’il ne soumette pas le projet de loi au vote afin d’éviter un embarras à la coalition, rapporte Moran Azoulay.
D’après des sources proches du dossier, le cabinet du Premier ministre examine actuellement l’opportunité d’exercer des pressions politiques sur les députés de l’opposition, ou de laisser le projet de loi s’enliser et de gagner du temps grâce à des accords budgétaires avec les partis ‘harédim.
Au sein du système politique, on estime que Netanyahu évalue principalement les conséquences pour la stabilité de la coalition. « Il ne prendra pas le risque de perdre un vote », a déclaré un haut responsable.
Actuellement, au moins sept députés de la coalition à la Knesset s’opposent à la loi – un nombre qui pourrait être plus élevé. La première opposition est venue du député Yuli Edelstein, ancien président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, qui avait présenté une version beaucoup plus restrictive.
Par ailleurs, le député Eli Dellal (Likoud) n’a pas encore pris de décision, ce qui porte à environ huit ou neuf le nombre de députés indécis.
Dans le contexte actuel, marqué par l’opposition d’une partie du Likoud, du sionisme religieux et d’Agoudath Israël, la coalition s’accorde à dire que la proposition ne recueillera pas la majorité, même si elle est soumise au vote de l’ensemble des participants.
Les discussions se poursuivent, mais il semble que le gouvernement s’engage dans une nouvelle crise politique, peut-être l’une des plus importantes depuis le début de son mandat.
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