Depuis des mois l’administration Trump discute avec de nombreux pays de la possibilité de rejoindre les Accords d’Abraham, dans l’espoir d’approfondir les liens existants entre ces nations et Israël.
Le Kazakhstan a annoncé, ce jeudi, qu’il rejoint les accords d’Abraham, un processus qui en 2020 avait vu plusieurs pays arabes normaliser leurs relations avec Israël. Le pays est membre de l’Union économique eurasiatique, ce qui lui donne accès à un marché de près de 200 millions de personnes, en plus de son marché intérieur
L’économie du Kazakhstan est principalement axée sur les exportations de matières premières, en particulier le pétrole, qui constituent une part importante de ses revenus. Le pays est une puissance économique en Asie centrale, avec un PIB en croissance en 2024, soutenu par des investissements et une forte consommation intérieure. Le secteur des services, notamment le commerce de détail et le secteur financier, contribue de manière significative à la croissance économique
LE PLUS. Lancés à l’été 2020 sous l’impulsion de l’administration américaine durant le premier mandat du président Donald Trump, les « accords d’Abraham » ont marqué une rupture avec le consensus arabe traditionnel sur la question palestinienne.
Pour la première fois depuis les traités de paix conclus avec l’Égypte (1979) et la Jordanie (1994), plusieurs pays arabes ont établi des relations diplomatiques officielles avec Israël sans attendre de règlement préalable du conflit israélo-palestinien.
Mais l’attaque du Hamas contre l’État hébreu, le 7 octobre 2023, suivie de la guerre meurtrière livrée par Israël à Gaza, avait brutalement interrompu l’élan diplomatique. La normalisation, que les États-Unis et Israël espéraient élargir à d’autres pays, notamment l’Arabie saoudite, se retrouvait au point mort. Cependant, quelques jours seulement après la guerre de douze jours qui a opposé Israël à l’Iran à la mi-juin, les dirigeants politiques israéliens et américains voient une nouvelle occasion pour relancer le processus.
Que sont les accords d’Abraham et qui les a signés ?
Les accords d’Abraham ont permis de normaliser les relations diplomatiques entre Israël et plusieurs États arabes. Ils ont été annoncés en août et septembre 2020, puis signés à Washington le 15 septembre 2020. Le nom même des accords fait référence à l’héritage commun du judaïsme et de l’islam, deux des trois religions dites abrahamiques, avec le christianisme.
Les Émirats arabes unis et Bahreïn ont été les premiers à signer, en septembre 2020 à Washington. Le Soudan et le Maroc ont suivi quelques mois plus tard. Si les contreparties varient, elles sont toutes liées à des avantages diplomatiques ou stratégiques accordés par les États-Unis : la reconnaissance par Washington de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental ou le retrait du Soudan de la liste américaine des États soutenant le terrorisme. Ces accords ont également officialisé une coopération économique, diplomatique et technologique. Pour Israël, il s’agissait d’un tournant majeur dans son intégration régionale.
La source de cet article se trouve sur ce site

