Ce mardi, le journaliste Hassan Eslaih a été délibérément pris pour cible et tué alors qu’il recevait des soins dans un hôpital du sud de Gaza, après avoir survécu à une précédente attaque israélienne contre une tente de presse. Il a été tué lors d’un raid aérien israélien sur le service des brûlés du complexe médical Nasser à Khan Younès.
Lors de la première attaque le mois dernier, deux journalistes ont été tués, dont Ahmad Mansour, brûlé vif avant de succomber à ses blessures. Eslaih avait survécu, mais avait subi de graves blessures, dont une fracture du crâne, l’amputation de deux doigts et de vastes brûlures sur tout le corps.
Tout le monde à Gaza pleure la perte de ce journaliste chevronné et très dévoué.
On dispose d’un enregistrement de la voix du journaliste vétéran assassiné, dans lequel Hassan Eslaih, réfute les affirmations israéliennes selon lesquelles il aurait participé à l’attaque du 7 octobre, confirmant qu’elle avait commencé à 6 heures du matin, alors qu’il dormait. À 8 heures, il s’était précipité à la frontière pour documenter l’événement comme tout journaliste.
« Nous tenons l’occupation israélienne, l’administration américaine et les pays impliqués dans le crime de génocide, tels que le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France, pleinement responsables de ce crime odieux et brutal », a déclaré la société des journalistes palestiniens.
Un autre journaliste palestinien, Amr Tabash, a été blessé à la tête lors des bombardements visant l’hôpital européen.
Répression contre les journalistes en Cisjordanie aussi
Le tribunal israélien de la ville occupée de Haïfa a ordonné l’assignation à résidence du journaliste Saeed Hassanein à Kafr Manda sous de strictes conditions, après près de deux mois et demi de détention, sans la moindre charge. Hassanein avait été initialement arrêté par la police israélienne le 25 février 2025.
CAPJPO-Europalestine
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