Le Hezbollah a perdu ses sources de financement (2)?

Vues:

Date:

Tout le monde parle de la crise financière de l’organisation criminelle et terroriste chiite du Liban, due à la suspension des transferts d’argent liquide sur les vols directs de l’Iran vers le Liban, mais ce n’est pas la seule raison.

Le Hezbollah est en difficulté financière, notamment à la lumière des promesses de l’organisation de payer un loyer et une compensation financière à ceux dont les maisons ont été endommagées par les attaques israéliennes pendant la guerre que le Hezbollah a lancée contre Israël le 8 octobre 2023, au lendemain de l’odieuse attaque terroriste du Hamas et d’autres organisations terroristes palestiniennes depuis la bande de Gaza.
Et en effet, le régime iranien a promis de transférer de l’argent au Hezbollah, et a même transféré de l’argent sur des vols commerciaux dans les valises diplomatiques de l’ambassade iranienne au Liban (sous prétexte que l’argent était destiné au fonctionnement continu de l’ambassade) et également par le biais de colis en espèces par des membres des Gardiens de la révolution et des membres du Hezbollah.

La pénurie de liquidités du Hezbollah a également été provoquée par le bombardement israélien des coffres-forts des succursales d’Al-Qard Al-Hasan  la « Banque du Hezbollah », qui a mis le feu à des montagnes de dollars et a fait s’émietter les lingots d’or qui y étaient stockés. Selon des rumeurs au Liban, les succursales de la « Banque du Hezbollah » contenaient des milliards de dollars.

Mais on parle moins du fait qu’au-delà des transferts d’armes, les transferts de dollars du cerveau iranien au Hezbollah ne constituaient qu’une partie des flux financiers de l’organisation criminelle et terroriste qui opère également comme un cartel de la drogue.
En plus de cultiver des champs de cannabis dans la vallée du Liban, le Hezbollah produisait des pilules de Captagon dans de nombreux sites en Syrie, notamment à Lattaquié, Homs, Alep et bien sûr dans la région de Qusayr, que l’organisation exportait vers des pays du Moyen-Orient et des pays européens.
A cela s’ajoutent les activités de drogue du Hezbollah en Amérique centrale et du Sud et d’autres activités criminelles, qui lui rapportaient chaque année d’énormes sommes d’argent, ainsi que des activités économiques et commerciales apparemment légales et légitimes, telles que les activités des sociétés financières et des entreprises de construction du Hezbollah au Liban et dans divers pays d’Afrique, d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, qui injectent beaucoup d’argent dans les caisses de l’organisation.

L’arrêt, plutôt le ralentissement des transferts d’argent en provenance d’Iran, suite à l’arrêt des vols directs d’argent et à l’arrêt du transfert de convois de camions, d’armes, d’équipements et de caisses enregistreuses d’Iran via la Syrie, provoque une crise financière, obligeant le régime iranien et le Hezbollah à trouver des solutions créatives pour transférer les colis de fonds par de nouveaux itinéraires.
Nous pourrions bientôt voir des rapports faisant état de sacs de dollars saisis par des passagers de vols arrivant au Liban en provenance d’Irak et de Turquie. Il est probable que l’avion iranien qui a atterri aujourd’hui à Beyrouth transportait avec lui non seulement une délégation iranienne venue aux funérailles de Nasrallah et de Safi al-Din, dirigée par Abbas Araqchi, le ministre iranien des Affaires étrangères, et Mohammad Baqer Qalibaf, le président du Majles, mais aussi des colis de dollars.

Pas moins douloureux et dommageable pour les poches et les caisses de l’organisation criminelle et terroriste chiite du Liban que les dommages causés par le transfert de dollars d’Iran est le fait que depuis le renversement du régime d’Assad en Syrie par des coalitions d’organisations rebelles et d’organisations islamistes-djihadistes, le nouveau régime syrien dirigé par al-Julani (Ahmad al-Shara) a arrêté la production de drogue du cartel de drogue Hezbollah-Zabollah en Syrie, et la contrebande de Captagon et de haschisch du Hezbollah-Zabollah depuis la Syrie, et l’organisation, qui s’est habituée à l’argent facile qui vient de la production et du trafic de drogue, sera obligée de trouver de nouvelles sources de financement.

Et puisque nous commençons déjà à parler du lendemain de la guerre au Liban, je vais citer un exemple de source alternative de financement de la drogue, et je ferai remarquer qu’il est probable que le Hezbollah essaiera d’obtenir un bon d’achat de la reconstruction du Liban par le biais d’entreprises de construction opérant sous le nom de « Jihad al-Bina ».
Je mentionnerai seulement que l’entreprise est définie aux États-Unis comme une organisation terroriste, et que par conséquent les États-Unis peuvent imposer des sanctions et des restrictions aux éléments impliqués dans ses activités, essayant ainsi d’empêcher Jihad al-Bina de participer à des projets de reconstruction financés à l’étranger.
Comme nous connaissons la manière dont le Hezbollah et le régime iranien opèrent, il est probable qu’ils trouveront des moyens de contourner les sanctions afin d’obtenir des bons d’achat de la reconstruction du Liban.

JForum.fr avec Nziv

מילה על מצוקת מזומנים של חיזבאללה

Crédit : chaîne Telegram Un regard sur le Moyen-Orient     Crédit image : Réseaux sociaux

La source de cet article se trouve sur ce site

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

PARTAGER:

spot_imgspot_img
spot_imgspot_img