Proche des 75% de territoire contrôlé et des progrès dans les tunnels

À la lumière des progrès réalisés vers la réalisation des objectifs de l’opération « Chariots de Gédéon » à Gaza, le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Eyal Zamir, a présenté la semaine dernière trois options alternatives pour la période suivant son achèvement.

Selon les estimations de sources sécuritaires, dans quelques semaines, l’opération sera menée à bien avec la conquête de 75% du territoire de la bande de Gaza et l’achèvement de tous les objectifs fixés par l’échelon politique à Tsahal.
La première alternative, la moins favorisée par l’armée et les hauts responsables de la sécurité, est une conquête totale de la bande de Gaza, ou en d’autres termes, un gouvernement militaire.

Otages et population civile au milieu du champ de bataille

Il s’agit d’un défi opérationnel très important pour deux raisons principales : une telle décision mettrait en danger les otages détenus dans la ville de Gaza et dans les camps centraux, car ils servent de boucliers humains aux hauts responsables du Hamas, et elle mettrait à rude épreuve les forces de réserve et les forces régulières, ainsi que les stocks de Tsahal, en particulier les troupes au sol.

De plus, on ne peut ignorer que cela implique une très grande concentration de la population palestinienne (plus d’un million et demi), et qu’il serait difficile de les déplacer tous.
Des Palestiniens marchent pour récupérer des fournitures d'aide auprès de la Fondation humanitaire pour Gaza, soutenue par les États-Unis, à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 29 mai 2025. (Crédit : REUTERS/Hatem Khaled/Photo d'archives)
Des Palestiniens marchent pour récupérer des fournitures d’aide auprès de la Fondation humanitaire pour Gaza, soutenue par les États-Unis, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 29 mai 2025. (Crédit : REUTERS/Hatem Khaled/Photo d’archives)

La deuxième alternative consiste à encercler la ville de Gaza et les camps centraux et à passer à une stratégie de harcèlement ciblé et de raids de l’armée israélienne sur les bastions du Hamas depuis les airs et le sol.

 Selon les estimations de sources sécuritaires, les commandants du Hamas sur le terrain sont extrêmement épuisés par les combats, et ce type de combat pourrait les acculer dans une situation difficile.

L’armée israélienne a tué plus de 1 200 terroristes dans l’opération « Chariots de Gidéon » à Gaza

La troisième alternative est un accord pour la libération des otages, combiné à un cessez-le-feu qui permettrait à l’armée israélienne de se préparer aux menaces sur tous les fronts et de donner une marge de manœuvre aux forces terrestres et aériennes.

Selon les discussions du cabinet de sécurité, Tsahal a respecté tous les délais et objectifs fixés par l’échelon politique. Depuis le début de l’opération « Gideon Chariots », plus de 1 200 terroristes ont été tués.
Ces derniers jours seulement, Tsahal a tué plus de 100 terroristes, dont un commandant de la marine et sept hauts responsables qui étaient attablés dans un café. Contrairement aux informations, des sources de sécurité affirment qu’il ne s’agissait pas d’étudiants innocents. De plus, un commandant de compagnie de l’unité Nukhba, qui avait participé au massacre du 7 octobre et au meurtre direct d’Israéliens, a été tué.

Les terroristes forcés de remonter en surface

La frappe aérienne était précise, mais comme le plafond était très faible, il s’est effondré sur l’appartement en dessous, tuant accidentellement les membres de la famille d’un médecin qui vivait en dessous.
Les officiers supérieurs du commandement sud ont ajouté que les réalisations de l’opération Gideon’s Chariots sont très impressionnantes dans l’arène souterraine, forçant les terroristes à se déplacer vers les combats en surface, où les forces terrestres, aériennes et de renseignement travaillent contre eux.