Après la diffusion des enregistrements de l’enlèvement, le Hamas est prêt à un cessez-le-feu, partiel ou total.
Dans un communiqué officiel, l’organisation terroriste a déclaré accepter l’offre de cessez-le-feu temporaire et être ouverte aux propositions menant à un cessez-le-feu total. Parallèlement, l’Égypte poursuit ses efforts pour parvenir à un accord : la presse arabe a rapporté l’arrivée d’une délégation du Hamas au Caire, et au même moment, le ministre égyptien des Affaires étrangères s’est entretenu avec l’envoyé américain Witkoff.
Le Hamas a publié ce soir (samedi) un communiqué indiquant qu’il est prêt à conclure un cessez-le-feu partiel ou global. « Le Hamas réitère son engagement et son adhésion à la proposition de cessez-le-feu approuvée le 18 août par les médiateurs, et précise qu’il est ouvert à toute idée ou proposition visant à parvenir à un cessez-le-feu complet, au retrait total des forces de Tsahal de la bande de Gaza, à l’entrée inconditionnelle de l’aide humanitaire et à un échange de prisonniers par le biais de négociations sérieuses menées par les médiateurs », indique le communiqué de l’organisation. C’est à dire qu’il ne comprend pas le message et qu’il continue le chantage qui n’a pas marché depuis 23 mois
Selon le journal londonien « Al-Arabi Al-Jadeed », une délégation de haut rang de la direction du Hamas est arrivée au Caire aujourd’hui (samedi) à titre privé, conformément à l’invitation de hauts responsables des services de renseignement égyptiens impliqués dans la négociation de l’accord. La réunion visait à discuter de plusieurs points récemment soulevés par l’envoyé américain, Steve Witkoff. Il a également été noté que la délégation du Hamas comprenait des responsables du bureau politique de l’organisation terroriste, dirigé par Zaher Jabarin, qui est responsable des activités de l’organisation Hamas en Judée-Samarie.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères s’est entretenu avec Witkoff
Plus tôt dans la journée, le ministère égyptien des Affaires étrangères a fait le point sur l’entretien téléphonique qui a eu lieu hier soir (vendredi) entre le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel-Ati, et l’envoyé Witkoff. Les deux hommes ont discuté des efforts conjoints visant à parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, fondé sur les éléments proposés par Witkoff, il a deux mois, comme si les choses n’avaient pas évoluées depuis. De plus, M. Abdel-Ati a souligné lors de cet entretien « l’importance pour Israël d’une réponse positive à l’accord proposé afin de limiter l’escalade, d’empêcher l’effusion de sang du peuple palestinien, de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza et de libérer les otages et prisonniers palestiniens ». Le communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères précise également que le ministre égyptien a examiné avec M. Witkoff « la détérioration rapide de la situation humanitaire dans la bande de Gaza, qui a atteint le bord de la famine, et a mis en garde contre les conséquences de l’intensification des opérations militaires dans la bande et de la poursuite de l’utilisation de la famine comme arme ».
Ce que personne ne comprend, c’est que les paramètres de l’équation ont changé. Israël quoiqu’il en coûte malheureusement ne réitèrera pas l’erreur faite avec Gilat Shalit. Céder à nouveau pour des otages, c’est s’assurer que la prise d’otages restera encore pour longtemps une arme contre Israël. Le message qu’Israël fait passer, c’est que cela coûte très très cher de prendre des otages et que le jeu n’en vaut pas la chandelle. Une fois que Gaza sera rasée, de quoi pourra se vanter le Hamas ? Il ne pourra pas prétendre à une quelconque victoire, bien au contraire, il aura été à l’origine de la disparition de Gaza. C’est aussi une leçon pour tous ceux qui voudraient faire ce pari suicidaire. Les négociations doivent se faire uniquement aux conditions d’Israël, qui ne doit rien céder, pour ne pas avoir à céder encore plus tard.
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