um Le cabinet doit se réunir, un haut responsable du Hamas répond à Trump : les menaces ne serviront à rien
Le président américain a lancé un ultimatum au Hamas pour qu’il libère tous les otages d’ici samedi à 12h00. Un haut responsable de l’organisation terroriste a déclaré que Trump devrait se rappeler que « les deux parties doivent respecter l’accord »[Ce qu’a pleinement fait Israël, quand le Hamas tergiverse, fait de la mise en scène sur fond de torture mentale et physique]. Les familles des otages ont bloqué l’autoroute 1 en direction de Jérusalem avant la discussion du cabinet.
Un membre de famille d’otage déclare : « Nous sommes dans un état de trouble émotionnel,
le Premier ministre a dissous l’équipe de négociation » (en réalité, rediscute des conditions de sa mission)
Après l’annonce du Hamas de différer les libérations d’otages déjà affamés jusqu’au bord de la mort, selon leurs médecins, et l’ultimatum proposé par le président américain Donald Trump , le cabinet politico-sécuritaire se réunira ce mardi matin à Jérusalem. Le débat portera, entre autres, sur l’annonce de l’organisation terroriste selon laquelle la libération des otages sera suspendue en raison de « violations présumées par Israël ». La discussion devrait également porter sur le mandat qui sera donné à la délégation israélienne qui s’occupera de la deuxième phase, et c’est dans ce cadre que Netanyahu a prévu de faire approuver les conditions israéliennes.
( Photo : AP Photo/Ohad Zwigenberg )
Le Hamas joue son va-tout et les familles se trompent d’ennemi
A l’encontre des déclarations de Trump, un haut responsable du Hamas, cité par Reuters, a réagi ce matin en déclarant : « Trump doit se rappeler qu’il existe un accord que les deux parties doivent respecter. C’est la seule façon de renvoyer les « prisonniers » (personnes kidnappées) ». Il a ajouté qu’un langage menaçant ne serait d’aucune utilité et ne ferait que « compliquer les choses ». Le Hamas joue donc le blocage, suite aux images choquantes du retour de nos otages restitués à l’état cadavérique, illustrant le profond sadisme islamiste.
Avant les discussions au sein du cabinet, les familles des personnes enlevées et les manifestants exigeant la mise en œuvre complète de l’accord ont bloqué l’autoroute 1 en direction de Jérusalem. Les familles, dont Einav Tsengauker, la mère de Matan, la personne enlevée, ont appelé le Premier ministre Benjamin Netanyahu à : « cesser de saboter un accord et à envoyer une délégation à Doha avec un mandat complet pour négocier une deuxième phase, qui conduirait à la libération immédiate de toutes les personnes enlevées restantes », selon les familles.
Les familles d’otages profondément inquiètes de la condition de leurs proches
Le forum des proches des otages a déclaré que « Netanyahou nous a apporté un long accord qui traînait depuis des mois. Aujourd’hui, prétendent-elles, il est clair qu’il est motivé par des considérations politiques et qu’il traîne les pieds. Il n’envoie pas de délégation, se vante et fait tout pour saboter l’accord. Nous avons entendu les derniers témoignages, nos proches vivent une Shoah en captivité. Ils n’y survivront pas longtemps. Nous exigeons que Netanyahou donne un mandat complet à l’équipe de négociation- alors même que le Hamas déclare boquer le processus de libération et qu’il faut être aveuglé par la douleur pour ne pas le concevoir-, et déclare qu’il s’engage à mettre en œuvre l’accord dans son intégralité cette fois-ci, à raccourcir les délais et à renvoyer tout le monde immédiatement. » « Sortez-les de l’enfer. »
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Le Hamas parade avec les tunnels comme camps de la mort en arrière-fond
les familles, en état de sidération, préfèrent imaginer que Netanyahu disposerait de toutes les cartes en main, et qu’il lui suffirait de « vouloir pour pouvoir ». Or c’est une chansonnette qui apparaît soufflée par le Hamas, lorsqu’il sort l’atout consistant à surfer sur l’apparence d’otages décharnés, laissant comprendre que ceux qui suivent seront dans un état de délabrement physique et mental encore pire…
Danny Elgert, le frère d’Itzik Elgert, enlevé et inclus dans la première phase de l’accord, a répondu ce matin à l’ultimatum de Trump : « Ceux qui ont lancé des ultimatums sont des organisations terroristes. Le Hamas a une arme stratégique, ils l’appellent les otages. Et ils joueront avec ces otages jusqu’au bout. »
Elgert a ajouté : « Depuis hier soir, nous sommes dans une tempête émotionnelle folle. Quoi qu’il nous arrive, cela arrivera. Je savais que le Premier ministre ne mènerait pas à bien l’accord, qu’il le torpillerait. » Le message est venu du Hamas, mais le Premier ministre a dissous l’équipe de négociation. Il ne veut pas de la deuxième étape.
Bibi accusé d’avoir voyagé et fait la fête aux Etats-Unis, loin du « front »
Selon lui, « il est revenu des États-Unis rempli de toutes sortes d’idées fascistes, après s’être bien amusé dans des hôtels de luxe avec Elon Musk ». Il n’a pas ressenti l’atmosphère qui régnait ici dans le pays », a-t-il ajouté. « Depuis la tribune de la Knesset, il a déclaré cyniquement qu’il ne poursuivrait pas l’accord. « Cette culture du pouvoir, de l’argent et de l’honneur qui est en train d’être instaurée aujourd’hui avec Trump sous stéroïdes finira par amener ces otages à mourir là-bas. »
Avant de parler « d’Enfer », Trump a clairement vu que : « Les otages ressemblent à des survivants de la Shoah »
A bord d’Air Force One, le président américain a évoqué la situation des otages que le Hamas a libérés samedi dernier. Les trois hommes ressemblaient à « de vieilles photos de survivants de la Shoah », et a ajouté : « On ne sait pas combien de temps encore nous pourrons tolérer cela. » Concernant le plan qu’il a présenté pour Gaza, il a déclaré : « Les pays du Moyen-Orient absorberont les Palestiniens après m’avoir parlé. »
Pour lui, Or Levy, Eli Sharabi et Ohad Ben Ami ont « vieilli de 25 ans ».
Or Levy, Ohad Ben Ami et Eli Sharabi dans un hélicoptère en route vers les hôpitaux | Photo : porte-parole de l’armée israélienne
Trump a également réitéré ses promesses concernant la bande de Gaza, qu’il veut «acheter », tout en notant que d’autres pays du Moyen-Orient pourront se charger de son processus de reconstruction. Il a ajouté que les États-Unis feraient de Gaza « un bon site pour le développement futur ».
Favorable à ce que les pays arabes absorbent les Palestiniens
Poursuivant ses propos, Trump a indiqué qu’il parlerait bientôt avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et a promis : « Les pays du Moyen-Orient absorberont les Palestiniens après que ces pays lui auront parlé. »
Le président Trump rencontre Netanyahu à la Maison Blanche | Photo : Reuters
Vendredi, Trump a déclaré qu’il n’allait pas « se précipiter » dans son plan visant à déplacer la population hors de la bande de Gaza, et qu’il ne mettrait pas immédiatement en œuvre le plan visant à prendre le contrôle de Gaza et à la rouvrir. Trump a déclaré qu’il n’enverrait pas de troupes américaines à Gaza et que « d’autres géreront (le volet sécuritaire) ».
Israël fournira ce dont les Américains auront besoin à Gaza
Trump a déclaré : « Les États-Unis géreront cela comme un accord économique, dans lequel nous serons des investisseurs dans cette partie du monde. Nous ne parions pas sur quoi que ce soit. Il n’y aura personne là-bas et Israël fournira tout ce dont nous avons besoin. D’un point de vue sécuritaire, nous ne parlons pas d’envoyer des soldats américains, mais le simple fait que nous soyons là et que nous investissions dans la région contribuera à instaurer la paix. Nous ne voulons pas que les gens reviennent et repartent dans 10 ans – cela se produit depuis 50 ans. Nous voulons la stabilité, et la paix apportera la stabilité à un faible coût financier et nous n’aurons pas besoin de soldats – D’autres géreront (la sécurité), les investisseurs seront également d’autres facteurs. »
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