Le Hamas aurait offert la moitié de ses otages vivants en échange d’une trêve
D’après des informations relayées par Sky News Arabia, le Hamas aurait transmis une offre aux médiateurs internationaux en vue d’un accord temporaire avec Israël. Le groupe armé palestinien se serait dit prêt à relâcher environ la moitié des otages encore vivants, ainsi que plusieurs corps de captifs décédés, en échange d’un cessez-le-feu de deux mois dans la bande de Gaza. Cette proposition inclut également des exigences concernant l’aide humanitaire et des garanties politiques à long terme.
Selon des sources proches du dossier, la trêve ne pourrait entrer en vigueur qu’à la condition d’une reprise immédiate et sans restriction des livraisons d’aide humanitaire vers Gaza. Le Hamas insiste pour que l’acheminement de vivres, de médicaments et d’autres fournitures vitales ne soit plus entravé par les autorités israéliennes. Une telle condition traduit une méfiance persistante de la part de l’organisation islamiste à l’égard de la bonne foi de l’État hébreu dans l’application des accords passés.
L’inquiétude principale du Hamas réside dans la capacité réelle des États-Unis à faire pression sur le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou. Cette méfiance est renforcée par les événements récents, notamment la libération, la semaine précédente, d’Edan Alexander, dernier otage américain connu. À la suite de cette libération, le Hamas aurait espéré des gestes concrets de la part d’Israël, notamment une amélioration de l’accès humanitaire. Cependant, selon ces mêmes sources palestiniennes, ni l’administration américaine ni Israël n’auraient répondu favorablement à ces attentes.
Le groupe islamiste, qui contrôle encore certaines zones de la bande de Gaza, aurait également soumis d’autres conditions dans le cadre de cet éventuel compromis. Parmi elles, la possibilité pour les familles des hauts responsables du Hamas de quitter le territoire palestinien, sans craindre d’éventuelles poursuites judiciaires ou représailles. Un point particulièrement sensible alors que les tensions internes et les combats se poursuivent sur le terrain.
Un autre élément marquant de cette proposition est l’ouverture affichée par le Hamas à abandonner ses armes, à condition de ne plus être en charge du territoire de Gaza. Si cette déclaration devait être confirmée, elle marquerait un tournant important dans la dynamique du conflit, bien que de nombreux observateurs restent prudents quant à la faisabilité réelle d’un tel désarmement dans le contexte actuel.
Du côté israélien, le Premier ministre Netanyahou aurait donné de nouvelles directives à ses équipes de négociation. Selon une source citée par The Jerusalem Post, les discussions étaient au point mort depuis plusieurs jours. Toutefois, face à l’urgence de la situation, Netanyahou aurait exhorté ses négociateurs à « épuiser toutes les possibilités » en vue d’obtenir la libération des otages encore détenus à Gaza. Il leur aurait aussi accordé une marge de manœuvre plus importante que lors des cycles de négociations précédents.
Malgré ces signaux, aucun accord formel n’a été confirmé à ce stade. Le scepticisme reste fort, tant du côté israélien que parmi les médiateurs internationaux, quant à la sincérité des promesses du Hamas et à la stabilité d’un éventuel cessez-le-feu temporaire. Les précédentes trêves, souvent rompues en quelques jours, alimentent ce climat de défiance.
Ce nouveau développement intervient dans un contexte où la situation humanitaire à Gaza demeure critique, les pertes humaines continuant de s’alourdir et l’aide humanitaire peinant à atteindre les zones les plus touchées.
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