Le colonel John Spencer, expert militaire très respecté, « Israël a vaincu l’Iran.».

Vues:

Date:

Selon le colonel John Spencer, Israël a remporté une victoire nette sur l’Iran, tant sur le plan militaire que stratégique. Pour lui, il ne s’agit pas d’un simple épisode chaotique mais d’un affrontement ciblé, mené avec des objectifs politiques précis par trois acteurs majeurs : Israël, l’Iran et les États-Unis.

Dès le lancement de l’opération « Ke’lavi », Israël a affiché clairement son intention : ne plus tolérer à court terme la menace nucléaire iranienne. En 72 heures, Tsahal a orchestré l’une des attaques préventives les plus sophistiquées de l’histoire militaire moderne : plus de 300 munitions guidées ont été lancées en cinq vagues coordonnées contre des dizaines de cibles stratégiques, parmi lesquelles des installations nucléaires, des bases aériennes, des centres de drones, des lanceurs de missiles et des postes de commandement.

Spencer souligne qu’Israël n’a pas seulement attaqué mais a aussi imposé sa supériorité aérienne totale dans le ciel iranien. Aucun avion israélien n’a été abattu, aucun pilote n’a dû s’éjecter, et les systèmes de défense antiaérienne iraniens, y compris les batteries russes, se sont révélés inefficaces.

Selon l’expert, Israël a brisé le mythe de l’immunité iranienne. En moins de deux semaines, l’État hébreu a prouvé qu’il était possible de frapper les infrastructures vitales et d’éliminer les hauts commandants militaires à Téhéran, sans provoquer de guerre régionale généralisée.

Des cadres du renseignement et de la force Al-Qods ont également été éliminés. Et au moins quatorze scientifiques du nucléaire ont aussi été tués, infligeant un coup sévère aux compétences iraniennes dans ce domaine. Les installations de Natanz, Ispahan et Fordo ont été sérieusement endommagées, avec le soutien de frappes américaines visant les sites souterrains. En tout, près de 1 000 missiles balistiques auraient été détruits, 65 % des lanceurs neutralisés et l’ensemble du réseau radar et de bases militaires dans l’ouest de l’Iran paralysé.

Certains points restent toutefois à confirmer, notamment l’ampleur des dégâts à Fordo et l’état réel des stocks d’uranium enrichi. Néanmoins, les capacités d’enrichissement de l’Iran ont été fortement réduites, les lignes de production de centrifugeuses détruites et le régime semble en nette position de repli. Spencer estime qu’un précédent a été établi : les déclarations et sanctions ne suffisent plus, une action militaire ciblée peut être justifiée.

Autre élément clé selon lui : l’effondrement du réseau de supplétifs iraniens. Depuis des décennies, Téhéran avait patiemment bâti une alliance régionale avec le Hamas, le Hezbollah, les Houthis et des milices chiites en Irak. Mais depuis le 7 octobre, le Hamas est largement affaibli, le Hezbollah n’a pas ouvert de nouveau front, et les Houthis n’ont lancé que deux missiles, tous interceptés. Ce que l’Iran a mis des décennies à construire, Israël l’a démantelé en deux semaines de campagne ciblée.

L’Iran a bien tenté de riposter : plus de 500 missiles et 1 000 drones ont été lancés vers Israël. La grande majorité a été interceptée. Moins de dix frappes ont provoqué des dégâts importants. Aucune n’a touché des infrastructures critiques ou paralysé l’armée israélienne.

Les États-Unis ont joué un rôle déterminant, en agissant avec retenue mais efficacité. L’opération « Midnight Hammer », menée avec des bombardiers B-2 équipés de bombes GBU-57, a permis de détruire plusieurs installations fortifiées. Les missiles tirés en représailles par l’Iran sur les bases américaines ont tous été interceptés, sans faire de victimes. Washington a aussi facilité un cessez-le-feu rapide, évitant une escalade tout en consolidant les acquis israéliens.

John Spencer conclut que cette guerre de douze jours aurait pu dégénérer, mais qu’elle s’est au contraire soldée par un tournant stratégique. L’Iran en ressort affaibli, son programme nucléaire partiellement démantelé, et sa capacité de dissuasion fortement entamée. Un nouveau principe s’est imposé : la force peut être utilisée de manière responsable pour préserver la paix mondiale.

La source de cet article se trouve sur ce site

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

PARTAGER:

spot_imgspot_img
spot_imgspot_img