Très prochainement : l’ultimatum fixé par Trump pour le démantèlement du Hezbollah
Selon des sources politiques bien informées, l’administration Trump a fixé un ultimatum au Hezbollah pour désarmer. S’il ne s’exécute pas, il sera tenu responsable de la violation de cet ultimatum. L’un des enseignements fondamentaux du 7 octobre est d’empêcher l’ennemi de constituer une force transfrontalière. En l’état actuel des choses, il sera bientôt inévitable d’appliquer cet ultimatum.
Aujourd’hui, un an après l’accord avec le Hezbollah, il apparaît clairement que le cessez-le-feu était unilatéral dès le départ. Autrement dit, le Hezbollah n’est pas autorisé à tirer un seul coup de feu. Israël, en revanche, est autorisé, aux termes de l’accord, à contrer les menaces qu’il développe. Si certains en doutaient encore, l’assassinat, dimanche, du troisième « chef d’état-major » du Hezbollah, Haitham Ali Tabatabaei, nous rappelle que telles sont les règles du jeu.
Non seulement personne au monde n’a affirmé qu’Israël avait violé l’accord, mais le Hezbollah craint également de riposter. L’Iran, déjà en difficulté, est pris au piège doublement : politiquement et militairement.
Ron Dermer, qui a élaboré les termes de l’accord pour le compte d’Israël, a expliqué immédiatement après sa signature que cela se produirait. Lors de discussions à huis clos, il a décrit les règles et les mécanismes établis. Il était clair qu’Israël bénéficierait d’une grande marge de manœuvre pour faire face à tout danger qu’il identifierait. C’est ce qui s’est produit l’année dernière.
Dermer avait également raison d’affirmer que les options militaires de Tsahal au Liban étaient alors épuisées. Israël se trouvait donc face à un choix : accepter l’accord proposé par l’envoyé américain Hochstein ou occuper le Liban. L’occupation était et demeure le seul moyen militaire d’éliminer complètement le Hezbollah ; cette option n’est donc plus pertinente aujourd’hui. Israël n’assumera pas la gestion du Liban.
Le problème qui ne finit jamais
La décision de fermer le front libanais était justifiée à ce moment-là. Il est clair que les problèmes persistent, car le Hezbollah s’efforce de se réarmer. L’aviation israélienne déploie des efforts considérables au Liban, mais elle ne parvient pas à suivre le rythme. Comme nous l’avons appris à nos dépens à Gaza, on peut ralentir l’ennemi depuis les airs, mais pas l’éliminer. Seule une occupation terrestre totale est possible, une perspective qui ne semble pas intéresser l’opinion publique israélienne actuellement.

Selon des sources politiques bien informées, l’administration Trump a fixé au gouvernement libanais le 31 décembre prochain la date limite pour désarmer le Hezbollah. Faute de quoi, le Liban sera tenu responsable de violation de cet ordre. L’un des enseignements fondamentaux du 7 octobre est d’empêcher l’ennemi de se constituer une force de l’autre côté de la frontière. En l’état actuel des choses, il sera bientôt inévitable d’appliquer cet ordre.
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