Le chef rebelle syrien s’engage à dissoudre le groupe islamiste HTS et à convoquer des élections après avoir réformé la constitution
Ahmed al-Shara a déclaré qu’il cherchait à établir « un cadre politique durable » et a exprimé son intérêt à tendre la main à l’Iran et à la Russie. Il a annoncé que la transition pourrait s’étendre sur quatre ans, le temps qu’un nouveau recensement national soit achevé.
Le leader islamiste syrien Ahmed al-Sharaconnu sous le nom Abou Mohammed al-Jolani, a annoncé ce samedi la dissolution rapide de l’organisation qu’il dirige, Hayat Tahrir al-Sham (HTS, Organisation de Libération du Levant), au début d’un processus de transition dans le pays, après la chute du dictateur Bachar al Assad, qu’il pourrait durer jusqu’à quatre ans et avant l’élaboration d’un nouveau cadre constitutionnel et d’un nouveau recensement.
Dans une interview avec le réseau panarabe Al Arabiya, le leader du HTS, porte-drapeau de l’offensive rebelle qui a mis fin au gouvernement d’Al Assad au début du mois, a expliqué que deux conditions sont nécessaires à la tenue des élections : la rédaction d’une nouvelle Constitution et d’un « recensement exhaustif » de la population.
Al Shara comprend que rédiger une nouvelle Magna Carta est essentiel pour créer « un cadre politique durable » dans le pays après un demi-siècle de dynastie assadiste.
Au moment où cela arrive, HTS aura disparu, a assuré Al Shara, qui a intention d’annoncer la dissolution de l’organisation lors de la prochaine Conférence de dialogue national, toujours non daté, qui se tiendra dans la capitale, Damas.
Le leader islamiste a également abordé un point clé comme le conflit armé actuel entre les milices syriennes pro-turques et les groupes armés kurdes-arabes dans le nord du pays.
En ce sens, Al Shara a assuré que son intention était de intégrer les milices kurdes dans l’organigramme de la défense du pays, bien qu’il ait indiqué qu’un groupe spécifique, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), désigné par Ankara comme organisation terroriste, Cela n’aura pas sa place dans cet avenir.
« Nous ne permettrons pas que la Syrie devienne une rampe de lancement pour les attaques du PKK », a assuré Al Shara.
Levée des sanctions, rapprochement avec Téhéran et Moscou
Le leader du HTS a également exprimé son espoir que le président élu des États-Unis, Donald Trump lève les sanctions imposées à la Syrie pendant la dernière guerre civile pour faciliter le processus de transition.
« Nous espérons qu’il ne suivra pas la même politique que son prédécesseur », a déclaré Al Shara à propos des relations internationales de la nouvelle administration syrienne, qui a exprimé son intérêt à se rapprocher des deux grands alliés d’Al Assad, Iran y Russie.
« J’attends des messages positifs de la part de l’Iran »a déclaré Al Shara, avant de faire référence à Russie en tant que pays avec lequel la Syrie partage « intérêts stratégiques ».
« Nous ne voudrions pas que la Russie quitte le pays d’une manière qui pourrait détériorer les relations bilatérales », a-t-il déclaré.
(Avec informations d’Europa Press)
Source : INFOBAE
JForum.fr avec aurora-israel.co.il
Photo : capture d’écran de YouTube
Articles similaires
La rédaction de JForum, retirera d’office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.
La source de cet article se trouve sur ce site