Le chef d’état-major : Eyal Zamir
a stupéfié Netanyahu et Katz
Nouvelle Ère Militaire
Lors de la récente cérémonie marquant le changement de chef d’état-major, Eyal Zamir a captivé l’attention de l’assemblée en délivrant un discours à la fois solennel et porteur d’un message fort. Acceptant le commandement de l’armée israélienne avec une profonde humilité, Zamir a souligné la responsabilité immense qui lui est confiée et a appelé à une mobilisation collective de toutes les composantes de la société israélienne.
Dans ses premières paroles, le nouveau chef d’état-major a rappelé que le poste qu’il occupe n’est pas simplement une fonction militaire, mais une mission historique destinée à assurer la pérennité de l’État d’Israël. Il a évoqué la lourde tâche qui lui incombe de mener l’armée vers la victoire, tout en exprimant sa gratitude et sa révérence face à la confiance qui lui est accordée. Ce discours inaugural, empreint d’émotion, a marqué une rupture symbolique avec le passé et s’inscrit dans une volonté de renouveler l’esprit d’unité et de solidarité au sein de Tsahal.
Un des points saillants de son allocution fut son insistance sur l’importance d’une répartition équitable des charges et sur la nécessité d’intégrer toutes les communautés dans l’effort de défense nationale. Il a notamment abordé la question du recrutement des ultra-orthodoxes dans l’armée, un sujet qui divise depuis longtemps le débat public israélien. En affirmant que « le peuple juif est un peuple d’action », Zamir a envoyé un message clair au Premier ministre Benjamin Netanyahu et au ministre de la Défense Yisrael Katz : chaque citoyen doit contribuer, selon ses capacités, à la défense de la patrie.
L’ex-chemin faisant des combats et des tragédies récentes a renforcé sa détermination. En rappelant le drame du 7 octobre, il a reconnu l’échec de l’armée israélienne à empêcher la percée des ennemis dans nos colonies. Il a décrit ce moment douloureux comme un tournant historique, un rappel brutal de la nécessité de rester vigilant et uni face aux menaces extérieures. Pour Zamir, cette défaite n’est pas uniquement un souvenir amer, mais une leçon qui doit inciter chacun à redoubler d’efforts pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise.
L’orateur a également mis en avant la qualité et l’excellence des soldats qui composent Tsahal. Selon lui, l’armée israélienne se distingue par l’expertise de ses militaires – qu’ils soient en service régulier, en réserve ou en opération permanente – et par l’esprit de corps qui anime toutes ses unités. Cette force collective, il l’explique, puise sa source dans la diversité et l’unité du peuple israélien. La véritable puissance de l’armée ne réside pas seulement dans sa technologie ou son équipement, mais dans la détermination et la foi de ceux qui la composent.
En appelant à une implication de toutes les composantes de la société, Zamir insiste sur le fait que la défense de l’État est une responsabilité partagée. Chaque citoyen, quelle que soit son origine ou sa croyance, est invité à se joindre à l’effort commun. Il rappelle que l’armée israélienne a toujours été, et demeure, l’« armée du peuple », un concept qui symbolise à la fois la solidarité nationale et la diversité des talents mobilisés pour la protection du pays. La mission confiée à Tsahal, selon lui, transcende les considérations politiques ou idéologiques pour se concentrer sur l’essentiel : la survie et la prospérité de l’État.
L’intervention d’Eyal Zamir a ainsi résonné comme un appel vibrant à la cohésion nationale. En évoquant les sacrifices du passé et en jetant un pont vers l’avenir, il cherche à fédérer un ensemble hétérogène autour d’un objectif commun. La répartition équitable des tâches et l’intégration de tous les citoyens, y compris les communautés traditionnellement en marge du service militaire, apparaissent comme des leviers indispensables pour renforcer la défense nationale dans un environnement de menaces permanentes.
Ce discours, tantôt émouvant, tantôt déterminé, marque le début d’une nouvelle ère pour l’armée israélienne. Il souligne l’importance de la responsabilité collective et la nécessité d’un engagement sans faille de la part de chaque membre de la société. En réaffirmant la valeur du sacrifice personnel et de l’unité, Eyal Zamir pose les bases d’une stratégie de défense renouvelée, où l’équité et l’inclusion ne sont pas de vains mots, mais des piliers essentiels pour affronter les défis à venir.
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