Le bilan de l’Alya 2025

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Le bilan de l’Alya 2025

L’année 2025 s’achève sur un bilan significatif pour l’immigration juive vers Israël. Selon les données communiquées par le ministère de l’Aliyah et de l’Intégration et l’Agence juive, près de 21 900 nouveaux immigrants ont rejoint le pays en provenance de 105 États. Un chiffre notable, compte tenu d’un contexte sécuritaire tendu et d’une instabilité internationale persistante.

L’un des éléments marquants de cette année réside dans le profil des nouveaux arrivants. Environ un tiers d’entre eux étaient âgés de 18 à 35 ans, confirmant une tendance à la jeunesse de l’aliyah. Étudiants, jeunes actifs et familles en début de parcours professionnel ont été particulièrement nombreux à faire le choix d’Israël, attirés à la fois par des considérations identitaires et par des perspectives économiques et sociales.

Sur le plan géographique, la Russie demeure le premier pays d’origine, avec près de 8 300 immigrants en 2025. Ce chiffre représente toutefois une baisse importante d’environ 57 % par rapport à l’année précédente, marquée par un afflux exceptionnel. Les États-Unis arrivent en deuxième position avec environ 3 500 arrivées, enregistrant une progression régulière : +5 % par rapport à 2024 et près de +30 % en deux ans. La dynamique la plus spectaculaire concerne cependant l’Europe occidentale. La France affiche une hausse estimée à 45 %, avec quelque 3 300 nouveaux immigrants, tandis que le Royaume-Uni enregistre 840 arrivées, soit une augmentation de 19 % sur un an.

Ces évolutions sont analysées par les autorités comme le reflet d’un double phénomène : d’une part, une montée de l’antisémitisme dans plusieurs pays occidentaux ; d’autre part, un renforcement des actions d’information et d’accompagnement menées par les institutions israéliennes. En 2025, l’Agence juive indique qu’environ 30 000 dossiers d’aliyah ont été ouverts à travers le monde, la France et la Russie figurant en tête, tandis que le Royaume-Uni et l’Australie ont connu les plus fortes progressions relatives.

L’ampleur de l’intérêt s’est également traduite par une mobilisation sans précédent lors des foires de l’aliyah. Plus de 20 000 personnes ont participé à ces événements organisés aux États-Unis, en Europe, en Amérique latine, en Afrique du Sud et en Australie. Pour la première fois, des salons ont eu lieu à Sydney et Melbourne, en présence du ministre Ofir Sofer. Ces rencontres, soutenues par des organismes publics, des universités, des banques et des collectivités locales, ont permis de présenter concrètement les dispositifs d’intégration, d’emploi et de logement.

Dans ce contexte, Doron Almog, président de l’Agence juive, a souligné la portée symbolique et stratégique de ces chiffres, évoquant la résilience du peuple juif et le rôle central de l’aliyah dans le développement démographique, social et économique du pays.

Parallèlement, le gouvernement prépare l’avenir. En coordination avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, les autorités ont confirmé qu’environ 1 200 membres de la communauté Bnei Menashe devraient immigrer dès 2026. D’autres mesures sont à l’étude pour accélérer l’absorption des nouveaux arrivants, notamment face aux signaux politiques et sociétaux observés à l’étranger.

Au fil de 2025, l’aliyah apparaît ainsi comme un indicateur sensible des évolutions mondiales. Elle traduit des inquiétudes croissantes, mais aussi un attachement durable à Israël, perçu par de nombreux candidats comme un projet d’avenir et de stabilité.

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