L’Autorité fiscale israélienne a ouvert une enquête visant une entreprise high-tech.

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L’Autorité fiscale israélienne a ouvert une vaste enquête visant deux hauts responsables d’une entreprise high-tech du centre du pays et leur conseiller fiscal, soupçonnés d’un système élaboré d’évasion fiscale impliquant des « sociétés écrans ». Les trois hommes – Ouri Lichter, directeur général, et Moti Lastigzon, directeur financier, ainsi que leur conseiller, Eli Pelah – auraient dissimulé des revenus colossaux entre 2020 et 2023.

Selon les enquêteurs, les deux dirigeants auraient perçu leurs rémunérations via un montage sophistiqué composé de trois volets : salaires classiques, paiements émis par leurs propres sociétés sous forme de factures, et options sur actions. Cette pratique leur aurait permis d’éviter l’imposition progressive des revenus pouvant atteindre 50 %, en ne payant que l’impôt sur les sociétés, fixé à 23 %.

La loi israélienne, via l’article 62A de la loi sur l’impôt sur le revenu, considère pourtant ces sociétés comme « transparentes » : leurs revenus doivent être intégrés directement à ceux du dirigeant pour le calcul de l’impôt. Or, dans leurs déclarations fiscales, aucun lien n’apparaissait entre l’entreprise high-tech et les sociétés détenues par Lichter et Lastigzon, laissant soupçonner une volonté délibérée de masquer la fraude. L’enquête révèle également l’émission de bulletins de salaire fictifs au nom de proches des deux dirigeants afin de dissimuler la véritable destination des fonds. Des sommes auraient même transité par une société enregistrée au nom d’un membre de la famille. Lors de la perquisition, des documents et données informatiques ont été saisis. Les trois suspects ont été relâchés sous conditions par le tribunal de Rishon Letzion, tandis que l’enquête se poursuit.

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